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Laurence Taillade : "je veux redonner au Cantal ses lettres de noblesse"

Laurence Taillade, présidente du Parti Républicain Solidariste, auteur de "l'urgence Laïque" et "Être une femme en 2020" (Ed. Michalon) était interviewée dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 1er juillet. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

Laurence Taillade quitte la région parisienne pour se présenter aux élections sénatoriales en septembre prochain dans le Cantal. © AFP

De plus en plus de Franciliens quittent l’Ile-de-France pour revenir dans leur région d’origine. Ainsi, Laurence Taillade quitte la région parisienne pour se présenter aux élections sénatoriales en septembre prochain dans le Cantal.

 

Un département très enclavé

"Ce n’est pas que le désir de quitter la région parisienne, c’est aussi pour s’impliquer localement", détaille la présidente du Parti Républicain Solidariste, auteur de L'urgence Laïque et Être une femme en 2020 (Ed. Michalon). Pourquoi s’être installée dans le Cantal ? "La première raison, c’est que le Cantal est mon histoire de famille. C’est là que j’ai rencontré mon mari. Au-delà, je pense que le Cantal a vraiment besoin qu’on l’aide."

"J’ai la chance d'avoir un pied à Paris et un autre dans le Cantal, estime-t-elle. Je vois bien que le département a de grosse difficultés, notamment des problèmes d’enclavement. Aujourd’hui, notre problématique est de pouvoir non pas exporter mais sortir du département, faire venir des clients. Nous n’avons pas de TGV, peu d’avions, pas de quatre voies, des problèmes d’accès au numérique. Notre département souffre d’un manque d’intérêt économique, de la difficulté à implanter des entreprises et à garder nos jeunes."

 

Se faire l'ambassadrice du Cantal

Selon Laurence Taillade , "les jeunes quittent massivement le Cantal, car il n’y a quasiment pas d’offre de formation. Ils n’ont pas envie ou la possibilité de revenir. Les emplois privés sont précaires et à faible niveau de formation. Quand on veut progresser, il faut partir à Clermont-Ferrand, Paris, Montpellier… C’est très difficile d’ avoir un plan de carrière dans le département."

"Je veux redonner au Cantal ses lettres de noblesse, souligne la future candidate aux élections sénatoriales. L’aider à exister au-delà de ses frontières. Il a besoin de personnes se faisant leur ambassadrice." Quand on arrive du Val d’Oise, le Cantal n’est-il pas un autre monde ? "On peut très bien s’adapter dans le Cantal, estime-t-elle. Ici, j’ai l’impression de vraiment respirer. La principale problématique, c’est le tout voiture. Quand j’entends Paris dire 'passez-vous des voitures'… On aimerait bien !"

 

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.


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