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L'appel d'Olivier Faure à Yannick Jadot, pour une union de la gauche

Par La Rédaction

Le premier secrétaire du PS et député de Seine-et-Marne retient avant tout l'émiettement des voix de gauche au lendemain des élections européennes, alors que la liste PS-Place Publique dirigée par Raphaël Glucksmann a réuni 6,19% des suffrages exprimés.

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La liste menée par le Parti Socialiste et Place Publique est dans un mouchoir de poche avec LFI et devrait avoir six députés au Parlement européen. Est-ce un bon résultat ?

La gauche est encore atomisée

"Si l’on m'avait dit que l’on finirait ainsi il y a une semaine, j'aurais signé, confie Olivier Faure. Ce n'est pas encore le triomphe, mais c'est un chemin qui s'ouvre. Je crois profondément que la social-démocratie doit maintenant se marier avec l'écologie politique. La demande de ceux qui sont venus dans les isoloirs hier, c'est que la gauche  enfin se rassemble. La gauche aurait pu, aurait dû être la première force politique hier. Elle ne l’est pas parce qu’elle est atomisée".

Pour autant, existe-il encore un "peuple de gauche" en France ? Ce sont "celles et ceux qui croient que le libéralisme ne peut pas être la solution, estime le premier secrétaire du Parti Socialiste. Certains ne veulent plus l'appeler 'gauche', mais je crois qu'il existe toujours un clivage gauche-droite. Hier soir, la leçon du scrutin est qu’il y a un bloc d'extrême-droite, un bloc de droite maintenant constitué avec la République En Marche. Et puis, il y a un bloc de gauche, qui n'est pas encore un bloc, justement, qui doit se constituer pour devenir une alternative à l’extrême droite".

Reconstituer une gauche de gouvernement

Avec qui le PS peut-il travailler demain ? "Avec tous celles et ceux prêts à une offre pro européenne, sociale et écologique, juge Olivier Faure. Ceux qui sont prêts à gouverner. Cette proposition est à faire à ceux qui ne sont pas dans le témoignage, la résistance, mais ont la volonté de construire une offre politique ayant vocation à être majoritaire. Il ne faut pas laisser dérouler le tapis rouge sous les pieds des libéraux et de l’extrême droite".

Pour l’actuel responsable du PS, "après six mois de crise sociale, le gouvernement reste droit dans ses bottes. Le RN reste la première force politique dans ce pays, et LREM limite la casse en siphonnant Les Républicains. L’évidence est que l’homme fort de LREM s’appelle Edouard Philippe. On est parti d’un parti soutenu par des électeurs de gauche et centre gauche, plus le réflexe du vote utile contre Marine Le Pen."

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