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Julien Denormandie: "Un grand débat, pas un défouloir"

Emmanuel Macron, échangeant à bâtons rompus avec des maires normands: un grand moment de démocratie, inédit, selon Julien Denormandie, ministre de la ville et du logement auprès de la ministre de la cohésion des territoires. Un grand débat qui ne doit pas devenir un grand défouloir dit-il. L'exécutif est ouvert sur l'ISF ou les 80 km/h, beaucoup moins sur les "acquis", comme le mariage pour tous.

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"Sur l'ISF, sur les 80 km/h, le Président se montre ouvert"

Après les sept heures d'entretien du président de la République avec 600 maires en Normandie, Julien Denormandie salue "un moment de démocratie, un moment citoyen, un moment inédit, qui fait profondément du bien, alors que la démocratie républicaine a été mise à mal ces derniers mois. Le président de la république, non seulement écoutait, mais a entendu. Cette posture d'écoute, pour le connaitre, a toujours caractérisé le président de la République.

Sur le rétablissement de l'ISF, exigée par les gilets jaunes, refusée par le chef de l'Etat au nom de l"attractivité de la France?

Il a eu une réponse très précise: si ça ne marche pas, on corrige. La même loi qui a transformé l'ISF en impôt sur la fortune immobilière prévoit que le dispositif soit évalué. C'est prévu dans la loi !

Idem, sur les 80 km/h:

Le Président indique que, peut-être, il y'a des solutions locales, pragmatiques. Il s'est montré très ouvert sur ces sujets là. La méthode est, pas seulement d'écouter, mais d'en tirer les conclusions. Il faut que ça soit un débat utile."

"Les quartiers doivent participer au grand débat"

Un débat qui a vocation à être fait avec les citoyens, "chacun peut organiser un débat localement. Comme tous les ministres, je vais y participer partout en France, et notamment dans les quartiers prioritaires. Il y'a des structures formidables, des conseils citoyens, des centres culturels ou sociaux, qui pratiquent déjà le débat au quotidien"

Julien Denormandie, pour qui cependant "le grand débat n'est pas un grand défouloir. Aucun sujet ne sera tabou. Mais nous ne reviendrons pas sur nos acquis" . Il évoque notamment le mariage pour tous, "même si chacun peut venir avec ses convictions"

Sur la polémique autour de la nouvelle petite phrase présidentielle, au sujet des gens en difficulté "qui déconnent", le ministre relativise:

"Qu'est ce qui choque? L'utilisation du mot 'déconner'? Le président a son franc-parler, n'a pas tous ces filtres."

Il en appelle à prendre la citation d'Emmanuelle Macron entièrement: "Il y a des gens en situation de difficulté que l'on va davantage responsabiliser, parce qu'il y en a qui font bien, et il y en a qui déconnent".

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