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Jean Lassalle : "Sur le problème de la sécurité, nous moulinons dans le vide"

Par Benjamin Rieth

Invité de Territoires d’Infos sur Sud Radio et Public Sénat, Jean Lassalle est revenu, jeudi, sur son idée de cyber-armée pour faire face au défi du terrorisme. Il a également plaidé pour "faire de la campagne française une grande cause nationale".

"Sur le problème de la sécurité, nous moulinons dans le vide", a estimé, jeudi, Jean Lassalle, invité de Territoires d’Infos sur Public Sénat et Sud Radio. "Ce que nous faisons ne sert à rien. Vous ne pouvez pas empêcher quelqu’un qui a fait le choix de mourir parce qu’il a subi un lavage de cerveau terrifiant. Vous ne mettrez jamais ni un policier ni un gendarme là où il se trouvera", a poursuivi le candidat à l’élection présidentielle. 

Pour faire face à cette menace, Jean Lassalle veut donc "aller chercher le crime à l’endroit même où il prononce son premier mot" tout en retirant les forces militaires françaises déployées à l’étranger. "Nous les avons fait reculer mais nous ne les avons pas éradiqués. Ils se sont répartis un petit peu partout, et à la première occasion, ils reviendront", a expliqué le candidat qui plaide pour la création d’une cyber-armée "qui va me permettre de regrouper l’ensemble des crédits qui sont dispersés dans un désordre absolu et qui ne sont absolument pas opérants de façon à aller véritablement à l’œil de la source où naît le crime".

La campagne "la plus nulle" de la Ve République

Sur la question de la Syrie - où il entretient une position ambigüe vis-à-vis de Bachar- al-Assad assurant notamment ne pas être certain que le dirigeant est à l’origine des attaques chimiques - Jean Lassalle maintient sa volonté de rétablir les discussions en rouvrant "l’ambassade et le consulat". "La France a été en-dessous de tout dans cette histoire. [...] Tout le monde joue un rôle détestable dans cette affaire. Nous faisons la chronique de la 'chroniquette'. Ça me fait mal au cœur au nom de l’idée que je me fais de la France", s’est justifié le candidat à l’élection présidentielle. 

Celui qui est maire de Lourdios-Ichère, dans les Pyrénées-Atlantique, depuis 1977 est également un fervent défenseur de la ruralité qu’il met à l’honneur dans son programme. Il prévoit ainsi un plan de trois milliards d’euros pour "l’agriculture, la ruralité mais aussi l’hôpital de proximité qui disparaît, la maternité de proximité qui disparaît, la maison de retraite qui ne fonctionne pas". Jean Lassalle veut ainsi faire "de la campagne de France une grande cause nationale".  "Il faut qu’on prenne conscience du fait qu’après avoir laissé détruire notre industrie - c’est quand même 750 000 entreprises perdus en dix ans - que l’agriculture est en train de mourir", a prévenu le candidat à l’élection présidentielle. 
 
À seulement 0,5 % dans les sondages, à quelques jours du premier tour, Jean Lassalle n’a pas manqué de fustiger le niveau de cette campagne "qui n’a rien dit" et "qui n’a servi à rien". "C’est la plus nulle depuis le début de la Ve République", a asséné le candidat. 

Enfin, Jean Lassalle a défendu une idée surprenante, confiée il y a quelques jours au Parisien : l’apprentissage des arts martiaux à l’école. "Je ne supporte pas que des femmes en France, et même les hommes, ne puissent plus se déplacer nuitamment sur certaines des avenues les plus réputées du monde. Le fait d’acquérir cette forme de sagesse qui a fait ses preuves à travers les siècles, va être un très grand progrès. Ce n’est pas ça qui va tout changer mais c’est un plus par rapport à ce que nous avons aujourd’hui", a assuré le candidat à l’élection présidentielle. 

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