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J.-F. Poisson : "Je suis le seul à vouloir abroger la loi Taubira"

Par Jérémy Jeantet

Jean-Frédéric Poisson, président du parti chrétien-démocrate et candidat à la primaire de la droite, a rappelé son opposition à la loi Taubira qui, selon lui, mène "tout droit vers la reconnaissance de la gestation pour autrui", indiquant qu'il était le seul, parmi les prétendants à l'investiture LR, à prôner l'abrogation pure et simple du texte.

Invité de l'émission Territoires d'Infos, sur Sud Radio et Public Sénat, Jean-Frédéric Poisson a tenu à marquer sa différence avec les autres candidats à la primaire de la droite, notamment sur sa position quant à la loi Taubira."Il n'y a qu'une chose à faire, c'est d'abroger purement et simplement, a assuré le président du parti chrétien-démocrate. Je suis le seul à vouloir l'abrogation de la loi Taubira. D'autres candidats n'ont pas fait ce choix. Fillon veut réécrire une partie de la loi, ça veut donc dire qu'il s'accommode du principe de la loi. Il y a une divergence de fond entre lui et moi sur ce sujet. À partir du moment où la circulaire Taubira est active, on ira tout droit vers la reconnaissance et la légalisation de la GPA."Alors qu'il est crédité de 1 à 2 % des intentions de vote selon les sondages pour la primaire de la droite, Jean-Frédéric Poisson a indiqué qu'il décidera entre les deux tours s'il prend position pour l'un ou l'autre des finalistes : "Entre les deux tours, je solliciterai, si je ne suis pas finaliste, les deux qui le seront. Je le ferai par écrit et publiquement, sur les sujets que je considère importants pour le renouveau et le redressement de la France. En fonction de leurs réponses, je soutiendrai ou je ne soutiendrai pas l'un des finalistes."Interrogé sur la candidature d'Emmanuel Macron, Jean-Frédéric Poisson a qualifié l'ancien ministre de l'Economie de "pur produit du système", ajoutant que "l'entrée en campagne a l'air réussie sur le plan de la communication, mais sur le plan du contenu, il n'y a rien".Enfin, le président du PCD a donné sa position vis-à-vis du Front national, donné en tête du premier tour de la présidentielle dans toutes les hypothèses selon le dernier sondage Ifop-Fiducial pour Sud Radio et Lyon Capitale : "Je n'ai jamais envisagé aucun rapprochement avec le Front national. Il y a tout à fait moyen d'empêcher MLP de gagner cette élection si nous sommes nous-mêmes fidèles à ce que nous devons porter. C'est ce que je tâche de faire dans cette campagne primaire, dire à la droite et au centre de revenir sur nos fondamentaux."

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