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#GiletsJaunes : craignez-vous une guerre civile ?

#GiletsJaunes : craignez-vous la guerre civile ? C’est la question que nous nous posons à la veille d’une journée de mobilisation qui s’annonce encore tendue. Faut-il redouter de graves affrontements et une plus grave crise politique ?

 

Remettons les événements dans leur contexte. Les actes de violence sont nombreux. Les affrontements avec la police se répètent. Mais heureusement il n’y a pas de morts coté policier, ni coté gilets jaunes et des deux cotés, personne ne le souhaite. Il faut faire attention à ne pas confondre la violence des faits et la violence des images diffusées par les chaines d’information. Il y a toujours eu lors de crises sociales des agressions, des débordements en fin de cortège regretté par la grande majorité des manifestants.

 

Deux exemples de graves crises à l’époque que nous avons oublié à l’échelle de l’histoire : la crise paysanne de 1961. 5 000 agriculteurs prennent d’assaut la ville de Morlaix et détruisent la préfecture du Finistère. 2e exemple : en 1978 la crise de la sidérurgie à Longwy dans le bassin lorrain. 25 000 personnes s’en prennent à la presse et aux banques. Ils pourraient être les ancêtres des gilets jaunes. La nouveauté en 2019 : la crise est nationale et au-delà de la violence, il y a de la haine. En 1968 il y avait de la violence mais pas de la haine. Là nous avons une haine d’autant plus dangereuse qu’elle est alimentée de tous bords.

 

Qui sont les pyromanes ? Une frange des gilets jaunes menée par l’un des porte-paroles Maxime Nicolle. Ils rêvent d’une insurrection armée. Une partie de la population qui n’hésitent plus à verbalement attaquer des ministres. Ce fut le cas hier dans les Hautes-Alpes pour Jean-Michel Blanquer et pour Sébastien Lecornu à qui un homme demandait s’il était normal qu’un député gagne 20 000 euros par mois. Les pyromanes sont aussi les anonymes sur twitter qui jouent à celui qui sera le plus haineux en prenant pour cible les journalistes. Et puis il y a le pyromane Jean-Luc Mélenchon qui souffle sur les braises d’un climat prérévolutionnaire. Enfin le gouvernement avec ses phrases jugées méprisantes et maladroites ne calme pas les choses. Attention la violence a toujours existé, l’antiparlementarisme a toujours existé, mais la haine pour Emmanuel Macron est nouvelle et elle ne faiblit pas. Hier soir Christophe Castaner a fustigé ceux qui subventionnent la violence en soutenant la cagnotte du boxeur. Le gouvernement joue le parti de l’ordre contre les gilets jaunes. C’est un terrain hautement inflammable que d’opposer les français.

 

 

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