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Fillon en tête : "Un événement invraisemblable" pour Gérard Longuet

Par Jérémy Jeantet

L'ancien ministre de la Défense, soutien de la première heure de François Fillon, a fait part de sa surprise devant l'ampleur du score réalisé par Fillon lors du premier tour de la primaire de la droite. Pour lui, son programme "plaît à l'électorat du centre et de la droite".

"Un évènement invraisemblable." Pour Gérard Longuet, la première place de François Fillon lors du premier tour de la primaire de la droite est une bonne nouvelle, lui qui soutient l'ancien Premier ministre depuis le début de sa campagne, mais elle était "totalement imprévisible dans cette proportion".Avec plus de 44 % des suffrages, François Fillon est désormais en bonne position avant le second tour, dimanche prochain, contre Alain Juppé."Je crois qu'il y a un débat de fond, a indiqué Gérard Longuet, invité de l'émission Territoires d'Infos, dans le Grand Matin Sud Radio et sur Public Sénat. Alain Juppé reste dans une tradition de la Ve République assez colbertiste, au fond, et considère que c'est au pouvoir qu'il convient d'animer l'économie. François Fillon a fait complètement sa mue avec sa formule : 'Liberté à la liberté'."Pour l'ancien ministre de la Défense, le programme de François Fillon n'est pas un programme d'austérité, mais "un programme qui plaît à l'électorat du centre et de la droite". Avant le débat d'entre-deux tours, jeudi prochain, Gérard Longuet a confié son sentiment sur ce qui séparait François Fillon et Alain Juppé : "Les deux ont des points différents. François Fillon est très marqué par les pays qui se sont redressés, Canada, Angleterre, Allemagne, et Alain Juppé est plutôt dans une logique de protection. Je crains malheureusement qu'Alain Juppé soit en retard. Les échéances sont beaucoup plus rudes, l'Etat est en faillite. Si les taux d'intérêt, sous la pression de la politique budgétaire américaine de M. Trump, passaient simplement de moins de 1 % à 3 %, je crois que ce serait de l'ordre de 20 ou 30 milliards pour le budget de l'Etat. Il y a une urgence et on a envie d'en sortir de cette France mollassonne, qui doute de tout"Gérard Longuet a également eu une pensée pour Nicolas Sarkozy, éliminé dès le premier tour de cette primaire en terminant 3e : "C'est Nicolas Sarkozy qui l'a voulu, d'une certaine façon. En étant candidat, il nous expliquait que les choses changeraient. J'ai beaucoup de respect pour Nicolas Sarkozy et pour son énergie, son courage. Je pense simplement que ce n'était pas le jour du rendez-vous."

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