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Emmanuel Macron se défend d'être "soumis aux banques"

Par Jérémy Jeantet (avec AFP)

Le candidat d'En Marche ! a rejeté les accusations du Front national selon lesquelles il serait "soumis aux banques", assurant qu'il n'a "aucune leçon à recevoir" de ceux, "de l'extrême droite à l'extrême gauche" qui l'ont "sali depuis des mois".

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Invité de RMC et BFMTV ce mardi matin, Emmanuel Macron a répondu aux critiques qui l'accusent d'être le candidat du système bancaire. "Je ne suis pas soumis aux banques, a rétorqué le candidat d'En Marche ! à l'élection présidentielle. Si j'étais soumis aux banques, j'aurais continué à travailler pour elles."

"Si j'étais soumis aux banques, je n'aurais pas, en tant que ministre, porté une loi qui a cassé le monopole bancaire en permettant le prêt entre entreprises, en permettant de développer d'autres formes de financement de l'économie, hors des banques", a-t-il ajouté.

Surtout, Emmanuel Macron s'en est pris à ceux qui émettent ces accusations à son encontre : "Ces insultes à tout va qui, de l'extrême droite à l'extrême gauche, m'ont sali depuis des mois, je les regarderai droit dans les yeux en disant que je n'ai aucune leçon à recevoir d'eux."

"Il ne faut jamais être caricatural, a conclu le favori des sondages pour le second tour. Parce que les banques, on les déteste jusqu'au jour où on a besoin d'elles pour se financer, pour acheter sa voiture, son appartement ou autre. La finance, on peut lui cracher dessus, en attendant, à partir du mois d'octobre, on se finance en totalité sur les marchés."

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