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Déclaration de Macron : "Un ton pathétique" et "une fausse modestie" pour Jean Léonetti

Par La Rédaction

Jean Léonetti, premier vice-président des Républicains et maire d'Antibes, était l'invité politique du Grand Matin Sud Radio.

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Le président de la République Emmanuel Macron a pris la parole mardi soir, quelques heures après l'annonce du large remaniement ministériel qui a vu Christophe Castaner remplacer Gérard Collomb au ministère de l'Intérieur.

"Tout était faux hier soir, a lancé Jean Léonetti, invité politique du Grand Matin Sud Radio. À la fois dans la forme et dans le fond. Il y avait une fausse solennité, avec quelqu’un d’emprunté, qui lisait ses notes, avec le regard qui fuyait. Une fausse modestie aussi. Il ne change rien et, sur le fond, il ne fait aucune annonce."

 

 

Il faut qu'Emmanuel Macron imprime une espérance, mais hier soir, il imprimait surtout une angoisse et presque un fatalisme

Jean Léonetti, premier vice-président des Républicains et maire d'Antibes, a noté le décalage entre son discours et le fond de son message : "Ce qu'il disait, c'était 'J'ai entendu, mais je ne change rien.' Il avait même un ton pathétique. Il faut qu'il imprime une espérance, mais hier soir, il imprimait une angoisse et presque un fatalisme."

"Les Français, on leur dit qu'il va y avoir une remaniement, ils attendent pendant 15 jours, ils s'attendent à un changement. Mais il n'y a rien ! 12 minutes pour rien !", a lancé l'ancien ministre.

#BalanceTonMaire : "De la démagogie et du populisme"

Interrogé sur la hausse de la taxe d'habitation mise en place par certains maires face à la baisse décidée par l'État pour certains ménages, Jean Léonetti a dénoncé l'instrumentalisation qui en est faite par certains élus de la majorité, notamment à travers le slogan #BalanceTonMaire : "Désigner l'élu le plus populaire, celui qui est à portée de baffe, dans la rue, qui n'est pas derrière un micro en train de faire une déclaration solennelle, mais celui qui est le plus au contact de la population, et dire qu'il faut le balancer parce qu'il a augmenté les impôts, c'est de la démagogie et du populisme !"

 

On n'accepte pas cette idée qu'il y ait, en Europe, d'un côté les progressistes et, de l'autre, les populistes

Revenant sur les élections européennes de l'an prochain, Jean Léonetti a clamé sa volonté d'afficher Les Républicains comme une alternative crédible à l'opposition progressistes-populistes mise en avant par le président de la République, Emmanuel Macron.

"On n'accepte pas cette idée qu'il y ait d'un côté les progressistes et de l'autre les populistes, a affirmé le premier vice-président de Laurent Wauquiez. Il y a un problème en Europe, ce sont les frontières, l'immigration. Mais nous sommes européens et nous voulons changer l'Europe (...) Les enjeux de la planète se passent au niveau des continents. Si le continent européen faillit, il va se retrouver en grande difficulté."

 

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