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David Rachline : "Sur le référendum, Sarkozy ne manque pas de culot"

Par Jérémy Jeantet

Le sénateur-maire Front national de Fréjus, David Rachline, a tenu à rappeler la ratification, par Nicolas Sarkozy, du traité de Lisbonne, après le non au référendum de 2005, en référence à la promesse de l'ancien président de la République d'organiser deux référendums s'il est élu.

À Nicolas Sarkozy qui propose d'organiser, en cas de victoire à la présidentielle, deux référendums, sur le regroupement familial et la rétention des personnes fichées S, le sénateur-maire Front national de Fréjus, David Rachline, lui a répondu qu'il "ne manque pas de culot".Invité de Territoires d'Infos, la matinale de Public Sénat et Sud Radio, présentée par Cyril Viguier, avec la presse quotidienne régionale, David Rachline a tenu à rappeler l'épisode du Traité de Lisbonne, ratifié au début du quinquennat de Nicolas Sarkozy et ce malgré le "non" français lors du référendum organisé en 2005.Le Front national envisage lui aussi un référendum, mais "sur l'Union européenne", a précisé le maire de Fréjus.

Rachline : "Viry-Châtillon, un aveu d'échec total du Gouvernement"

En réaction à l'agression de policiers au cocktail Molotov le week-end dernier à Viry-Châtillon dans l'Essonne, David Rachline a jugé que cette attaque marquait "un aveu d'échec total du Gouvernement" et appelé à "réarmer moralement nos forces de l'ordre".Un échec sur le plan sécuritaire partagé aussi par Nicolas Sarkozy, a estimé le sénateur FN, rappelant que l'ancien chef d'Etat "a supprimé plus de 12 000 postes de police et de gendarmerie". S'il concède qu'il regardera "avec attention" le premier débat de la primaire, organisé jeudi soir, David Rachline appelle à ne pas y participer : "Ne vous déplacez pas à la primaire de la droite, ce sont toujours les mêmes."

"Comme Ménard", Rachline "condamne l'arrivée massive de migrants"

Interrogé sur les affiches mises en place par Robert Ménard sur l'arrivée de migrants à Béziers, David Rachline a reconnu "un style provocateur" au maire de Béziers, mais a partagé son analyse : "Comme lui, je condamne l'arrivée massive de migrants dans nos territoires."

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