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Coup de force à l’Assemblée : Les Républicains débattront de l’exclusion des constructifs

Par Benjamin Jeanjean

Alors que ce mercredi, les constructifs ont fait un pas de plus dans la rupture avec Les Républicains à l’Assemblée nationale, le parti réfléchit actuellement à exclure ces députés rebelles.

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Les Républicains vont-ils exploser en plein vol, plombés par leurs divisions internes de plus en plus béantes ? Alors que le Parti socialiste est dans un cas de figure similaire, la percée politique d’Emmanuel Macron et de son parti La République En Marche pourrait bien redistribuer les cartes aussi à droite. Ce mercredi, l’Assemblée nationale a en effet été le théâtre d’un étonnant chaos lorsque Thierry Solère, du groupe des Républicains "constructifs", a présenté sa candidature à l’un des trois postes de questeurs de l’Assemblée. Or, la tradition républicaine veut que l’un de ses postes soit réservé à l’opposition. C’est pourquoi Les Républicains, qui avaient proposé la candidature d’Éric Ciotti, ont crié au scandale après l’élection de Thierry Solère, ce dernier ayant publiquement affiché son intention bienveillante envers le gouvernement actuel…

"Ils s’étaient déjà éloignés d’eux-mêmes par leur choix"

Chez Les Républicains, ce coup de force ne devrait, en tout cas, pas rester sans conséquence. Secrétaire général du parti, l’ex-député de Haute-Savoie Bernard Accoyer a ainsi déclaré à L’Opinion qu'une exclusion des députés LR "constructifs" serait examinée le 11 juillet. "Nous en débattrons au prochain bureau politique parce qu'ils s'étaient déjà éloignés d'eux-mêmes par leur choix, il conviendra probablement d'aller plus loin", a-t-il estimé.

"Un vrai scandale politique", "téléguidé par l’Élysée"

"Douze des parlementaires élus sous étiquette LR n'avaient pas de candidat En Marche! en face d'eux, ils ont donc été élus. Ils ont rendu des remerciements au président de la République. On voit aujourd'hui qu'ils se disent d'opposition pour pouvoir disposer des postes, s'octroyer les postes de l'Assemblée qui constituent l'équilibre démocratique de l'Assemblée nationale", a-t-il poursuivi, avant de qualifier l’épisode de mercredi à l’Assemblée de "vrai scandale politique" et de "décision téléguidée par l’Élysée au mépris de nos institutions".

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