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Amélie de Montchalin : "La taxe d'habitation était un impôt totalement injuste"

Par La Rédaction

Amélie de Montchalin, députée LREM de l'Essonne, était l'invitée politique du Grand Matin Sud Radio.

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Les taxes d'habitation arrivent dans les boîtes aux lettres. Avec une bonne nouvelle, pour 80 % des contribuables, qui peuvent constater une baisse de 30 %, première étape d'une suppression totale de cet impôt d'ici quelques années.

Invitée du Grand Matin Sud Radio, Amélie de Montchalin, députée LREM de l'Essonne, a défendu cette mesure : "En Essonne, les gens payent en moyenne 1300, 1400 ou 1500 euros de taxe d'habitation. En moyenne, à Paris, on paye moins de 500 euros (...) Cet impôt était totalement injuste. Ceux qui payent, ce sont ceux qui vivent dans les zones rurales ou les grandes banlieues, les zones périurbaines. Et non ceux qui vivent dans les grandes métropoles, qui bénéficient de services publics, même si je ne dis pas qu'ils sont forcément aisés. C'est normal qu'on rétablisse une forme de justice parce que le coût de la vie quotidienne, pour beaucoup de choses, il est plus cher quand vous êtes en grande banlieue."

Les maires ont le droit d'augmenter le taux de la taxe d'habitation

"On a pris un engagement que, d'ici 2020, 80 % des Français ne payent plus la taxe d'habitation, a ajouté Amélie de Montchalin. On a aussi dit que, dans les années qui viennent, 100 % des Français verront cette taxe supprimée."

 

 

Pour autant, de nombreux Français ne comprennent pas pourquoi leur taxe d'habitation reste la même alors que celle de leur voisin a baissé. Dans certaines communes, même, la taxe d'habitation a augmenté, les maires compensant la baisse de revenus en taxant plus ceux qui la payent encore.

"Les maires sont libres d'organiser leur commune comme ils le souhaitent, a réagi Amélie de Montchalin. Ils ont le droit d'augmenter le taux. Ça concerne les 20 % de Français qui ne sont pas touchés par notre mesure et on l'assume."

D'habitude, quand on fait une réforme des retraites, il y a des grèves dans la rue. Là, on n'a pas monté les Français les uns contre les autres parce que c'est une réforme de justice

Interrogée sur les premières pistes de la prochaine réforme des retraites, Amélie de Montchalin a vanté la méthode utilisée par la majorité : "Ont été présentées hier des pistes de réflexion. D’habitude, quand on fait une réforme des retraites, il y a des grèves dans la rue. On n’a pas monté les Français les uns contre les autres parce que c’est une réforme de justice. Au lieu d’avoir 40 régimes différents, on en aura un. Ce sera un système beaucoup plus juste."

 

Pour la députée de l'Essonne, l'instauration d'un régime universel et du système par points va favoriser les changements de projets professionnels tout au long de la carrière : "Les Français ont maintenant de la visibilité. En moyenne, un Français a trois régimes de retraite. Là, on saura que si on change de métier, d’employeur, de secteur, on ne perd pas ses droits à la retraite. Qu’il soit policier, infirmière, salarié, fonctionnaire, il aura des droits qu’il connaîtra et il pourra changer de carrière. Le but, c’est que un euro cotisé vous donne demain les mêmes droits à la retraite."

 

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