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Affaire Benalla : "Cette affaire porte un coup à la volonté de transparence du Président"

Par Lorraine Redaud

Marie-Noëlle Lienemann était l'invitée de Sud Radio pour discuter de l'affaire Benalla. La sénatrice PS de Paris a énormément d'interrogations sur ce que certains considèrent déjà comme un scandale d'État. 

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L’affaire Benalla continue de provoquer des remous jusqu’au sommet de l’État. Si Emmanuel Macron refuse de s’exprimer pour le moment, le ministre de l’Intérieur, lui, ne va pas avoir le choix. Gérard Collomb va en effet être auditionné au Sénat la semaine prochaine afin de répondre aux questions des sénateurs. Marie-Noëlle Lienemman, sénatrice PS de Paris, attend beaucoup de cette audition : "La première question que l’on se pose, c’est de savoir pourquoi ce collaborateur de l’Élysée se trouvait là […] qui a accepté qu’il soit présent ?".

D’autres questions taraudent aussi la sénatrice telles que pourquoi le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron ne s’est contenté que d’une sanction bénigne et pourquoi la justice n’a pas été directement saisie, mais ces interrogations ne relèvent pas du ministère de Gérard Collomb.

Outre les sénateurs, pour Marie-Noëlle Lienemann, c’est les français qui doivent savoir pourquoi la peine infligée à Benalla est si faible (ndlr : 15 jours de suspension sans solde), pourquoi est il encore à l’Élysée et enfin pourquoi l’article 40 du Code pénal, qui résumé brièvement indique que toute personne ayant connaissance d’un délit doit le signaler à la justice, n’a pas été respecté.

Selon la sénatrice, cette affaire que certains voient déjà comme un scandale d’état, porte un sérieux coup à la volonté de transparence et de probité du Président : "On a autour du chef de l’État beaucoup de gens qui donnent des leçons mais au final utilisent des pratiques scabreuses". Marie-Noëlle Lienemann estime également que le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron (ndlr : celui qui a suspendu 15 jours Benalla) est responsable pour ne pas avoir appliqué l’article 40 et doit démissionner.

Pour pouvoir répondre à tous ces questionnements, le député FI (France Insoumise) Jean-Luc Mélenchon propose une motion de censure. Une idée à laquelle Marie-Nöelle Lienemann et son groupe politique n’excluent pas de signer.

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