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Policier touché par une balle de 9 mm : "Il pensait avoir pris une pierre au niveau des côtes"

Par Aurélie Giraud

Émeutes à Nîmes : un policier a été touché par une balle de 9 millimètres et sauvé par son gilet pare-balles. Rémi Alonso, porte-parole départemental Alliance Police Nationale, était l’invité de Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio le 3 juillet dans "Parlons Vrai chez Bourdin".

Bourdin Émile
Parlons Vrai chez Bourdin du lundi au vendredi de 10h30 à 12h30 sur Sud Radio et en podcast.

C'est en rentrant chez lui que le policier a découvert une balle de 9 millimètres logée dans la protection.

Policier touché par une balle de 9 mm : "Il pensait avoir pris une pierre au niveau des côtes"

Les faits se sont produits dans la nuit de vendredi 30 juin à samedi 1er juillet dans le quartier Pissevin à Nîmes, dans le Gard. "En prétendant son service la nuit suivante, le policier s'est aperçu qu'il avait un trou dans son gilet pare-balles", rapporte Rémi Alonso. "En touchant à travers la housse, il s'est aperçu qu'il y avait une ogive logée dans le gilet. La veille, il avait pensé avoir pris une pierre au niveau des côtes".

"En fait, c'était une balle de 9 millimètre, tirée d'assez loin vu l'impact limité dans le gilet pare-balles", poursuit Rémi Alonso. "Vu la distance, on peut supposer que ce n'était pas l'abdomen qui était visé mais la tête. En perdant de la vitesse, la balle a perdu de la hauteur et a frappé au niveau de l'abdomen".

 

"La balle est passée entre ses deux collègues pour venir impacter le policier"

Comment va le policier touché ? "Le soir où il s'est aperçu de l'impact, le policier était très bien", assure Rémi Alonso. "Mais il est aujourd'hui un peu plus atteint psychologiquement. C'était le troisième sur la colonne, il avait deux collègues devant lui. La balle est passée entre les deux collègues pour l'impacter".

Une enquête est ouverte pour tenter de retrouver le tireur, pour "tentative d'assassinat sur dépositaire de l'autorité publique". "La nuit de dimanche 2 juillet à lundi 3 juillet a été beaucoup plus calme", précise Rémi Alonso.

Prenez la parole en appelant le 0 826 300 300

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