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Covid : "La réintégration des soignants non-vaccinés concerne très peu de monde"

Par Aurélie Giraud

L'obligation vaccinale contre le Covid des soignants est suspendue. Les soignants non-vaccinés vont-ils revenir ? Arnaud Chiche, médecin, anesthésiste, réanimateur et fondateur du collectif "Santé en danger", était l’invité de Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio le 15 mai dans "Parlons Vrai chez Bourdin".

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"Parlons Vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 10h30 à 12h30 sur Sud Radio et en podcast.

Près de deux ans après avoir été suspendus de leurs fonctions pour avoir refusé le vaccin contre le Covid-19, quelques milliers de soignants vont pouvoir être réintégrés. Un décret du ministère de la Santé, publié le 14 mai au Journal officiel, est venu suspendre "l'obligation de vaccination contre le Covid-19". Cette disposition est effective lundi 15 mai.

Soignants non-vaccinés contre le Covid : "La réintégration concerne très peu de monde"

Dans le service d'Arnaud Chiche, "deux personnes sont concernées. On ne connaît pas trop leurs intentions mais globalement, on pense qu'elles ne voudront pas reprendre leur poste et qu'elles font autre chose". Pour le médecin anesthésiste réanimateur, "ça concerne très peu de monde et sur le faible nombre. Au final, le nombre de soignants réintégrés sera assez faible". "On va se rendre compte que beaucoup de ces soignants ont décidé de faire un autre métier". Ce qui selon lui "n'est pas illogique, car le fait de refuser la vaccination a aussi mis en évidence parfois des personnes qui n'étaient plus en phase avec le raisonnement scientifique nécessaire pour être soignant à l'hôpital".

Certains affirment que la réintégration des soignants non vaccinés ne sera pas toujours facile. Mais d'après Arnaud Chiche, "sur cette question là, il y a un peu de fantasme. Les gens disent sur les réseaux sociaux que leur retour sera apocalyptique". S'il reconnaît que "le signal envoyé aux soignants vaccinés n'est pas très bon, on n'est pas la jungle ! La vie va continuer". On a selon lui exagéré le sujet : "on ne devrait même pas parler de ça ! On devrait parler plutôt des infirmières libérales, des hôpitaux ou services qui ferment. Les politiques se sont emparés de ce sujet, qui a permis à certains mouvements politiques de s'opposer aux décisions gouvernementales".

 

 

"Je connais très peu de soignants qui se sont fait vacciner de bon cœur"

Julien, ancien aide-soignant, confie à Jean-Jacques Bourdin être parti avant l'obligation vaccinale. "Je ne reviendrai pas !" assure-t-il. Il déplore "une supercherie". "Je connais très peu de soignants qui se sont fait vacciner de bon coeur" affirme Julien. Il estime même que le personnel de santé avait "le couteau sous la gorge" pour se faire vacciner contre le Covid. Pour lui, "Ils se sont fait avoir pour un truc qui s'avère être inefficace". Il dénonce "un échec, un fiasco".

"Julien a raison quand il dit que beaucoup se sont fait vacciner et avaient peur" reconnaît Arnaud Chiche. "Mais on n'a menotté personne pour les vacciner de force !" "Un vaccin produit très vite a beaucoup inquiété. Mais au lieu de se réjouir des progrès de la science, capable à l'échelle mondiale de pouvoir fabriquer un vaccin très vite, on a pris ça comme suspect !"

 

 

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