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Alpes-Maritimes : près de 5000 mineurs clandestins en 2022

Dans les Alpes-Maritimes, plus de 5000 mineurs étrangers clandestins sont entrés en France via l’Italie en 2022.

On assiste à une explosion du nombre de mineurs étrangers clandestins dans les Alpes-Maritimes. Un chiffre interpelle : ils étaient plus de 5000 à passer clandestinement via l’Italie quand ils n’étaient qu’une centaine il y a cinq ou six ans.

Clandestins : la problématique de la minorité réelle

Les autorités locales s’interrogent : l’Italie joue-t-elle un rôle ? Comment gérer ces arrivées massives d’étrangers dits mineurs ? "On fait au mieux avec les moyens à notre disposition, avec des renforts en effectifs, CRS, gendarmes mobiles et nos collègues de la police aux frontières", explique Yann Bastière, délégué national Investigation Unité SGP Police.

"La problématique réelle pour tous les services d’investigation, c’est la minorité des interpellés. Il y avait un test dit osseux, qui a été abandonné. On fait au mieux, on se débrouille avec les moyens du bord, une législation pas toujours en faveur des enquêteurs. On galère avec cet afflux, les chiffres sont inquiétants."

 

Deux jours par semaine, on déshabille les frontières

Que deviennent ces mineurs ? "Pour ceux qui sont interpellés, les procédures administratives entrent en œuvre. Les mineurs sont protégés, pris en charge par les services départementaux d’aide à l’enfance", détaille Yann Bastière, délégué national Investigation Unité SGP Police. "L’autre problème est quand cette vague migratoire devient une vague délinquante. La France n’est peut-être pour certains qu’un pays de transit. Mais pour un mineur non accompagné, sans moyen de subsistance, il faut manger et vivre. Une pratique délinquante est le meilleur moyen pour se procurer de l’argent."

"Trafic de stupéfiants, vols à l’arraché de bijoux, de téléphones portables pour la revente… Quand les mineurs non accompagnés deviennent délinquants, c’est très problématique." Que demande-t-on aux force de police, quelles sont les directives ? "On fait au mieux. Les CRS et gendarmes en renfort de la police aux frontières en manque d’effectifs. Or on a besoin. De ces forces mobiles pour faire du maintien de l’ordre de manifestations autour de la réforme des retraites. Un ou deux jours par semaine, on déshabille les frontières."

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