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Première rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump au G20

Les présidents russe et américain vont se rencontrer en face à face pour la première fois lors du G20, à Hambourg.

Lors de ces grands messes internationales, ce qui se passe dans les suites présidentielles est souvent plus important que les conférences plénières.

Les dossiers avancent, les deals se font les yeux dans les yeux, pendant que les diplomates pinaillent jusqu’au bout de la nuit sur les virgules du texte de la déclaration finale du sommet.

Il n’y a pas grand-chose à attendre à Hambourg. C'est un fiasco annoncé, car le blocage est total sur le réchauffement climatique et le commerce, la faute aux États-Unis évidemment.

Donald Trump surprend toujours, mais personne n’espère qu’en deux jours, il ne change de pied sur le protectionnisme et le climat.

Ce sont des hommes politiques, ils sont en représentation, ils font le show devant les caméras, des images que l’on croiraient volées.

Les nouveaux, comme Emmanuel Macron, sont contents d’être là, parmi les maîtres du monde. Macron qui espère ramener Trump à la raison, au point que l’on se demande qui des deux est le plus fou.

S’il obtient quelques millions de dollars pour les armées du Sahel ou de Centrafrique, ce sera déjà énorme.

Merkel n’aurait pas fait la leçon climatique à son hôte américain si elle n’était pas en campagne électorale. Les Allemands sont choqués par la désinvolture de Trump et son mépris affiché pour l’écologie, donc Merkel s’est adaptée.

Trump, lui aussi, fait de la politique étrangère à destination de son opinion publique. Au G7, le mois dernier, il était un peu en quarantaine, mais si on fait le bilan, il n’a rien lâché à ses partenaires, a obtenu que l’Otan s’implique au Moyen-Orient et scellé une nouvelle alliance avec les pays du Golfe, alors que le G7 s’est soldé par un fiasco.

Les grands fauves se reniflent en terrain neutre et tous les autres sont en visite au zoo. Tout à l’heure, collusion attendue entre le milliardaire Yankee et le judoka du Kremlin.

Ils n’ont qu’un sujet en tête, la nouvelle guerre froide, en Syrie, en Ukraine ou en Corée.

Pour faire monter l’ambiance, Trump hier à Varsovie a fait plaisir aux Polonais en disant tout le mal qu’il pensait de Poutine et de la Russie et de son comportement déstabilisateur. C’est l’hôpital qui se moque de la charité.

Il a ajouté : "La question fondamentale de notre époque est de savoir si l’Occident a la volonté de survivre. Le peuple polonais, le peuple américain et les peuples d’Europe s’exclament ‘Nous avons soif de Dieu’."

Donald prend au pied de la lettre l’expression ‘Grand messe internationale’

Écoutez l'édito de Vincent Hervouët dans le Grand Matin Sud Radio

 

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