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Manuel Valls annonce qu'il quitte le Parti socialiste et siégera dans le groupe REM à l'Assemblée

Par Jérémy Jeantet (avec AFP)

L'ancien Premier ministre, Manuel Valls, a annoncé ce mardi matin sur RTL qu'il quittait le PS, après avoir soutenu Emmanuel Macron dès le premier tour de l'élection présidentielle. Il siégera comme député apparenté au groupe La République en Marche à l'Assemblée nationale.

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L'ancien Premier ministre Manuel Valls quitte le Parti socialiste. Celui qui a été élu député dans l'Essonne, sans l'étiquette PS, faisait l'objet d'une procédure d'exclusion du parti après son soutien à Emmanuel Macron dès le premier tour de l'élection présidentielle.

"Une partie de ma vie politique s'achève, a-t-il annoncé au micro de nos confrères de RTL. Je quitte le Parti socialiste, ou le Parti socialiste me quitte", a indiqué l'ancien Premier ministre. Manuel Valls a affirmé que son positionnement dans la nouvelle Assemblée nationale allait "se décanter dans la journée", indiquant que "c'est une possibilité" qu'il siège dans le groupe la République en marche (REM).

"Je ne siègerai pas dans un groupe où il y aurait des ambiguïtés, où on ne voterait pas la confiance au gouvernement. Moi je voterai la confiance au gouvernement le 4 juillet prochain", a-t-il affirmé. Quant à une possible participation au groupe de la gauche "constructive", autour entre autres de la présidente du PRG Sylvia Pinel et du député DVG Olivier Falorni, M. Valls a déclaré qu'il "n'aurai[t] aucun problème à siéger avec ces amis", tout en ajoutant "souhaite[r] être clairement dans la majorité".

Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a réagi à la décision de M. Valls, en affirmant que cela "ne (le) surprend pas""Il y a quelque chose de très violent dans la situation de Manuel Valls, il y a des critiques qu'on peut exprimer envers lui, mais je trouve qu'il y a une opprobre sur cet homme qui me paraît injuste", a déclaré M. Castaner sur CNews, sans toutefois ouvrir la porte du groupe REM à l'Assemblée à l'ex-Premier ministre. "C'est à lui de dire s'il veut s'engager à soutenir cette politique, je sais qu'il n'aura pas un rôle éminent, il ne l'a pas souhaité et aujourd'hui la nouvelle génération de la République en marche ne l'accueillerait pas en cela. C'est pourquoi je parle d'une forme d'injustice", a-t-il lancé.

Suite à la mise en route de sa procédure d'exclusion du PS, Manuel Valls avait fait les yeux doux à la République en Marche pour obtenir l'investiture du mouvement présidentiel pour les législatives. Une demande qui avait été refusée, même si la REM n'avait pas investi de candidat face à lui dans la 1re circonscription de l'Essonne.

La rupture avec le PS semblait alors consommée, elle est désormais officielle.

Un peu plus tard dans la matinée, on a appris que l'ancien Premier ministre allait siéger comme député apparenté dans le groupe La République en Marche à l'Assemblée nationale.

L'annonce a été faite lors de la réunion du groupe majoritaire, mardi matin, lors de laquelle Manuel Valls n'était pas présent. Sans être formellement membre du groupe, il bénéficiera de certains des avantages, notamment le temps de parole.

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