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Affaire Grégory : ce qu’il faut retenir de la conférence de presse du procureur

Par Benjamin Jeanjean

Alors que l’affaire du petit Grégory a connu de nouveaux rebondissements cette semaine, plus de 30 ans après les faits, le procureur de la République de Dijon, Jean-Jacques Bosc, s’est exprimé devant la presse ce vendredi.

L'affaire du petit Grégory, non résolue depuis plus de 30 ans

C’était une conférence de presse évidemment très attendue. Plus de 30 ans après les faits, le meurtre du petit Grégory sera-t-il enfin élucidé un jour ? Il est encore trop tôt pour se prononcer mais les interpellations de ces derniers jours relancent incontestablement l’affaire. Ce vendredi, Jean-Jacques Bosc, procureur de la République de Dijon, a donc fait le point sur ces nouvelles avancées. "Mme Thuriot, épouse Jacob, et M. Jacob ont été mis en examen pour la qualification d'enlèvement et séquestration de l'enfant Grégory. La qualification retenue recouvre la réalisation d'un acte collectif. Ils ont nié toute implication dans les faits qui leur sont reprochés. Les deux personnes font l'objet d'une mesure d'incarcération provisoire, qui a été dictée dans le souci d'empêcher une concertation frauduleuse et toute forme de pression entre les protagonistes qui serait de nature à nuire aux investigations. Je ne veux pas rentrer dans le détail, mais ils ont essentiellement contesté les faits, les lettres anonymes…", a-t-il notamment annoncé.

"Le corbeau était double, il s'agissait d'un homme et d'une femme"

"Le corbeau était double, il s'agissait d'un homme et d'une femme. Le lien entre les appels téléphoniques et les lettres est établi par la similitude entre le contenu des textes et des appels. Par ailleurs, s'agissant de ce couple, il s'avère que la localisation des auteurs de ces nombreux appels téléphoniques antérieurs au crime n'a jamais été contredite par un quelconque alibi de leur part ou par une quelconque impossibilité matérielle de les passer", a-t-il ajouté au sujet des époux Jacob.

"Des zones d'ombre à éclaircir"

S’il assure qu’on "ne peut pas ne pas faire le lien entre les lettres de menace et les appels téléphoniques anonymes et la lettre de revendication, l'enlèvement de Grégory, enlèvement suivi par sa mort", Jean-Jacques Bosc ne cache pas qu’il existe encore de grandes zones d’ombre. "Nous ne savons pas en l'état actuel du dossier de quelle façon est mort Grégory. Il reste encore des zones d'ombre à éclaircir. Je ne peux pas donner l'auteur du crime, je recherche les personnes qui ont concouru à l'enlèvement", a-t-il rappelé.

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