Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Patrick Rocher.
- 7h40 sur Sud Radio. Sud Radio vous explique qu'est-ce qui fait de ce procès jubilard un événement médiatique.
- Plus de 300 journalistes à Albi. Il a fallu tirer au sort pour avoir une place. Notre journaliste Christine Bouillaud y sera.
- Nous allons y revenir avec Victor Lefebvre, qui est rédacteur en chef d'Affaires criminelles. C'est la revue, l'une des revues de Féliver.
- Bonjour Christophe Lefebvre. Bonjour Patrick Rocher.
- En quoi ce procès est-il hors norme, qu'il va être suivi par 300 journalistes, comme je le disais ? Oui, effectivement, déjà, il est hors norme par l'ampleur médiatique et l'intérêt médiatique qu'il suscite.
- C'est 80 médias qui sont accrédités. Donc vous l'avez dit, 300 journalistes, mais seulement 40 places à l'intérieur de la salle d'audience.
- 40 autres seront placés dans la salle de retransmission, ce qui fait qu'il y a effectivement un tirage au sort pour chaque demi-journée, pour que les journalistes soient placés dans la salle d'audience.
- D'ailleurs, nous, on a aussi une journaliste qui est sur place pour Affaires criminelles, qui s'appelle Sandrine Bricleau, qui a été tirée au sort par chance. Donc c'est un procès d'une ampleur médiatique énorme.
- Il y a 27 tomes de procédures, plus de 1 500 codes. Enfin, c'est une ampleur considérable.
- Il y a 75 témoins et 9 parties civiles qui sont également attendus à la barre dans les deux voisines, les fameuses deux voisines qui ont entendu les cris le soir de la disparition de la victime, de Delphine Jubilard.
- Il y a également la mère de l'accusé, donc de Cédric Jubilard. Donc il y a 11 experts également qui sont convoqués, dont les gendarmes qui ont mené l'enquête consacrée à la personnalité de Delphine Jubilard, les psychiatres et les psychologues qui se sont entretenus avec l'accusé durant sa détention.
- Donc c'est un procès hors norme qui débute aujourd'hui à 9h, avec le tirage au sort du jury.
- Ça va commencer par le tirage au sort du jury, puisque c'est un procès aux assises, qui est assez inhabituel pour la cour d'assises du TARN, qui est une petite cour d'assises, qui n'a jamais connu un procès de cette ampleur. D'ailleurs, Cédric Jubilard, en jouait avec un certain aplomb en prison, en détention, en disant qu'il était le criminel le plus connu, l'homme le plus connu du TARN. Donc voilà, un procès d'une ampleur sans précédent qui débute ce matin à Albi.
- Oui. Alors on le disait, il n'y a pas d'aveu, il n'y a pas de corps non plus.
- C'est la raison qui fait que le public s'intéresse autant à cette affaire ? Oui, il y a un mystère total autour de cette affaire, même si, c'est ce que l'enquête a montré, il y a un faisceau d'indices graves et concordants qui accablent Cédric Jubilard.
- Mais effectivement, il n'y a pas de scène de crime, pas de traces de sang, pas d'ADN, pas de corps, pas d'aveu jusqu'à présent, même s'il faut quand même le rappeler, même si Cédric Jubilard a toujours clamé son innocence, et il reste évidemment présumé innocent, à plusieurs reprises en prison au cours de sa détention.
- Il est en détention prévue depuis maintenant cinq ans. Il a distillé des confidences en prison, d'abord auprès d'un certain Marco, qui est un de ses co-détenus, à qui il a confié avoir enterré Delphine qui a brûlé, il y a des enquêtes qui ont été menées là-bas qui n'ont rien donné.
- Puis il a dit la même chose à Séverine, une petite amie rencontrée avant la détention.
- Et il le répète aussi plus récemment à Jennifer, avec qui il noue une relation épistolaire, qu'il a rencontrée au parloir. Et trois fois, selon ses témoins, il l'avoue être l'auteur des faits.
- Bon, ses aveux n'ont pas de valeur légale et juridique, puisqu'ils n'ont pas été faits devant une autorité compétente, mais ça instille doute sur la personnalité de Cédric Jubilard.
- Oui. Et ces personnes vont témoigner également au procès ? Elles sont attendues à la barre ? Elles sont toutes attendues à la barre, effectivement. Elles sont toutes attendues à la barre, notamment Jennifer, qui a, là tout récemment, en juillet...
Transcription générée par IA