Retranscription des premières minutes :
- « Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Maxime Liedot. » « Il est 7h37 sur Sud Radio, on va aborder ce sujet. En réalité, dans le Sud Radio, on vous explique qui vous concerne, puisque vous êtes peut-être en train de nous écouter sur la route, au volant de votre véhicule, que vous soyez en direction du travail ou tout simplement à destination de votre lieu de vacances pour quelques jours.
- Et vous aurez bien raison. Bonjour Yves Carat. » « Bonjour, bonjour à toutes et à tous. » « Est-ce qu'avec ces sanctions, ces nouvelles sanctions, on va trop loin ? Un très grand excès de vitesse, soit plus de 50 km heure au-dessus de la limitation, ne sera désormais plus considéré comme une simple contraviction, mais bien comme un délit.
- On va risquer jusqu'à trois mois d'emprisonnement et 3 750 euros d'amende.
- Est-ce que c'est trop ou est-ce que c'est tout simplement quelque chose de proportionné vis-à-vis des drames qu'on connaît sur les routes ? » « Alors, il faut bien préciser que ce sont des sanctions qui sont très importantes.
- Il y a des sanctions qui existaient déjà, mais en cas de récidive ou de multirécidive.
- Et donc cette décision, qui n'est pas une surprise, parce que ça rentrait dans le cadre de la loi qui transformait un homicide routier, enfin un homicide routier, qui crée un homicide routier en fait.
- Donc ça existait déjà. Il y avait, je dirais, une souplesse qui faisait, souplesse c'est un mot qui n'est peut-être pas vraiment bien choisi, mais qui permettait de faire une tolérance, une tolérance, on va dire.
- Voilà, qui permettait de le faire une fois.
- Là, ce sera dès la première fois.
- Il faut dire que ça ne peut pas être une erreur d'inattention quand on est à plus de 50 km heure au-dessus de la vitesse autorisée.
- Donc voilà, si ça peut motiver ou démotiver, je dirais plutôt, certains jeunes, parce que c'est vraiment la tranche des 8-24 ans qui est celle qui fait le plus grand nombre d'excès de vitesse, d'ailleurs à 90% pour les hommes, 10% pour les femmes.
- Si ça peut démotiver certains jeunes de prendre trop de risques et sauver des vies et éviter des accidents, ce serait une bonne chose.
- Oui, on se doute, Yves Carat, que les autorités le font toujours avec la volonté, naturellement, de protéger davantage les automobilistes, de garantir leur sécurité.
- Mais est-ce tout simplement une bonne initiative, pourtant, vers cet objectif ? Parce qu'en réalité, l'idée de la prévention ou l'idée de dire attention, c'est un peu comme les radars, vous voyez ce que je veux dire ? On va dire attention, nous serons ici.
- Cette idée qu'à un moment, si vous le faites, il y aura sanction, c'est ce qu'on voit depuis des années.
- Et ça n'a pas une efficacité formidable, si ? Alors, c'est pour ça que nous, immobilisés, l'Unité Club France et puis même la sécurité routière en général, on demande qu'il y ait bien sûr de l'arrêt de pression, et il y en a, et il en faut, mais aussi, ça doit être accompagné par de la communication, de l'éducation, de la formation, il n'y en a jamais assez, que ce soit pendant, lorsqu'on passe le permis, que ce soit dans des campagnes de communication, que ce soit lorsqu'on est arrêté par des policiers avec la pédagogie qu'ils font, parce que vous savez, un simple flash de radar, c'est bien, bon, on est pris, ok, ça démotive peut-être...
- de rouler encore vite, mais il y a de la pédagogie, c'est important.
- Donc on demande que l'arrêt de pression soit accompagné de toute cette communication et cette information.
- Et on n'en fait pas assez, selon vous, encore aujourd'hui, malgré les spots de pub, malgré quand même un discours qui, sur les accidents de la route, donne l'impression, en tout cas, de s'être démocratisé, ce n'est pas suffisant ? C'est jamais suffisant, en fait, c'est jamais gagné, la sécurité routière.
- Vous savez que les chiffres, soit à la baisse ou à la hausse, quand ils sont à la hausse, c'est dommage, ça a été le cas au mois de novembre dernier, et...
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