Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Nous sommes avec Quentin Ruffat, porte-parole de Chine, le patron de Chine en France.
- Bonjour Quentin Ruffat.
- Bonjour Jean-Jacques Bourdin.
- Merci d'être avec nous.
- Chine, Temu. Alors, quelle est la différence entre Temu et Chine déjà ? Chine est une plateforme de e-commerce portée par l'innovation avec un modèle unique qui est la production à la demande.
- C'est-à-dire que nous produisons uniquement ce que nos clients veulent acheter.
- Mais Temu est une marketplace. Cela ressemble davantage à Amazon.
- Bon. Bon, Chine. Alors, je regardais la déclaration, la récente déclaration du patron de Fnac Darty qui, je le cite, a dit « La guerre aux plateformes de commerce en ligne comme Chine et Temu doit être engagée car ces plateformes font sombrer la société dans l'ivresse de l'hyperconsommation ».
- Est-ce que vous faites sombrer la société dans l'ivresse de l'hyperconsommation ? Je ne pense pas que les Français aient moyen de surconsommer, Jean-Jacques Bourdin.
- Je vais vous donner quelques chiffres.
- La première, c'est selon une étude IFOP, le budget pour 60% des Français dans l'habillement, dans l'achat de vêtements neufs, est de 200 euros par an.
- Selon l'INSEE, qui vient de sortir une étude, la courbe de la consommation des Français est à son plus bas depuis 2014.
- Si vous regardez la courbe, elle baisse depuis 2021 et principalement sur tout ce qui est textile et habillement.
- L'agence environnementale, selon l'agence européenne pour l'environnement, la consommation de vêtements depuis 2014 et depuis 2010 est stable.
- Et je rappelle que notre modèle chez Chine, c'est de ne produire uniquement ce que nos clients veulent porter.
- Mais produire en Chine ? Nous avons 7000 fournisseurs en Chine, donc la majorité de nos fournisseurs sont en Chine.
- Nous en avons quelques-uns également en Turquie et au Brésil.
- Mais...
- Alors...
- L'équivalent, c'est un calcul qui a été fait, l'équivalent de...
- Enfin, l'équivalent...
- 9000 tonnes de fret par jour, je dis bien par jour, qui sont envoyées de Chine.
- C'est cela ? Vous confirmez ce chiffre ? L'industrie textile, dans son ensemble, doit prendre en compte l'enjeu environnemental qui est le sien.
- Ben oui, mais là, vous le prenez ? 16400 kilomètres aller-retour en avion.
- Les émissions de CO2 sont générées par l'industrie textile dans son ensemble.
- Chine n'est pas l'industrie textile dans son ensemble.
- Nous avons pris conscience, nous prenons en compte quotidiennement l'enjeu contemporain qui est l'impact environnemental.
- Et nous avons mis en place une série d'initiatives, d'innovations, de solutions pour réduire notre impact environnemental.
- Vous ne réduirez jamais la distance entre la Chine et l'Europe, entre la Chine et la France.
- Il y a des innovations qui sont mises d'ici 2030...
- Pourquoi ne pas fabriquer en Chine ? Pourquoi ne pas fabriquer en Chine ? D'ici 2030, nous allons réduire de 25% nos émissions.
- D'ici 2050, nous espérons être à net zéro.
- Cela va être étudié par le SBTI.
- Nous avons mis en place des innovations comme du polyester recyclé, qui sera utilisé sur 31% de nos vêtements d'ici 2030.
- Nous avons une solution d'impression thermique pour colorer et délaver les jeans afin de réduire le gaspillage d'eau.
- Nous avons une technique d'impression digitale afin de colorer et designer nos t-shirts pour réduire à 0% la quantité d'eau utilisée.
- Pourquoi est-ce que vous ne fabriquez pas en France ? Nous sommes un modèle 100% en ligne.
- Si aujourd'hui nous sommes aussi abordables avec des prix aussi compétitifs pour nos clients, absolument pas.
- C'est grâce à notre modèle économique qui nous permet de réduire...
- Le taux d'invendu proche de zéro et de répercuter ce prix sur nos...
- Vous me dites, ça coûte moins cher de fabriquer en Chine qu'en France. On est bien d'accord ? Ce qui nous permet d'être compétitifs, encore une fois, c'est notre modèle économique.
- Je sais que c'est pour l'industrie de textile et de la mode, le modèle qu'on propose est disruptif.
- Puisque généralement, l'industrie textile propose des collections à une approche assez verticale.
- Je propose ce que je veux faire porter aux gens, en fonction des collections, en fonction des périodes.
- Chez Chine, nous proposons à nos clients ce qu'ils veulent porter, ce qu'ils veulent acheter.
- Et c'est ainsi...
Transcription générée par IA