Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Nous sommes avec Arnaud Robinet qui est maire de Reims. Bonjour Arnaud Robinet.
- Bonjour Jean-Jacques Bourdin.
- Merci d'être avec nous ce matin. D'abord, avant de parler du sujet pour lequel je vous appelle, je voudrais que nous commencions sur la chaleur, la canicule.
- Comment un maire d'une grande ville, la ville de Reims, quelles mesures prenez-vous pour lutter tout de suite, pour aider les uns et les autres, vos administrés, à affronter cet épisode de canicule ? Alors, on a plusieurs dispositifs.
- Alors, bien évidemment, en direction des personnes les plus fragiles, je pense à nos aînés.
- On a un dispositif que nous avons mis en place qui s'appelle Oasis, où tous les établissements ou lieux climatisés, frais, sont bien sûr ouverts, avec des partenaires, les cinémas, ouverts gratuitement à l'ensemble de nos aînés.
- Nous avons mis en place également une cellule qui appelle les personnes âgées, soit par des élus.
- Les administratifs, pour prendre de leurs nouvelles, leur appeler les gestes.
- Et puis, bien sûr, pour nos écoles, même s'il n'y a aucune école de fermée aujourd'hui à Reims, nous avons mis à disposition des écoles, des lieux de fraîcheur, des lieux où on peut travailler.
- Alors, nous sommes à quatre jours de la fin de l'année scolaire, donc c'est plutôt pour des activités, entre guillemets, ou du repos, dans des lieux frais.
- Oui.
- Mais ce que je peux regretter, c'est encore une fois...
- Le principe de base, c'est l'attention.
- L'attention à l'autre.
- C'est l'attention à l'autre.
- Ce que je peux regretter, c'est, bien sûr, les mesures annoncées par le gouvernement, comme à chaque fois, ça me rappelle la période du Covid, où le ministère de l'Église nationale donne des prérogatives à peine 24 heures avant l'ouverture des écoles, ce qui fait qu'on a un peu de mal à s'adapter.
- Voilà, maintenant, on a un peu l'habitude.
- Donc, voilà, on fait avec, mais en tout cas, on prend nos responsabilités.
- Vous, les maires, vous prenez vos responsabilités, et je souligne encore une fois à travers vous, Arnaud Robinet, le travail formidable fait par les maires de France, vraiment formidable.
- Arnaud Robinet, vous avez, dans votre conseil municipal, une élue LFI qui vous a fait une proposition, qui vous a fait bondir.
- Cette élue s'appelle Zabaou Liman.
- Que vous a-t-elle demandé ? Alors, elle m'a demandé de manière un peu, je dirais, indirecte, pas franc du tout, n'allant pas droit au but.
- À l'issue d'une délibération concernant la réglementation d'une piscine à Reims, me demandant de changer le règlement intérieur des piscines pour mettre en place des créneaux spécifiques aux femmes.
- On connaît bien cette élue.
- Elle a fait parler d'Alicia Reims.
- Elle est chef de file pour les municipales, pour LFI.
- Elle a, à un moment, fait du buzz en voulant déboulonner et en insultant Colbert, ici, à Reims, qui est un rémois.
- Enfin, bref.
- Enfin, elle est toujours dans la provocation.
- Et là, elle a demandé, clairement, des créneaux spécifiques, ouverts aux femmes, dans nos piscines.
- Bien évidemment, cela m'a fait bondir.
- Il est hors de question d'avoir des créneaux spécifiques.
- Ici, on peut nager à Reims dans nos cinq piscines municipales et une piscine intercommunautaire, je dirais, en toute sécurité.
- Et quand on apprend à nager, on apprend à nager avec des hommes, avec des femmes.
- Enfin, voilà, on apprend à nager de manière, avec la mixité, et en aucun cas, il n'y aura des créneaux.
- Ben, évidemment.
- Alors, c'est une demande des maîtres nageurs.
- Des femmes isolées, dit-elle.
- C'est totalement faux, pour tout vous dire.
- Parce que les maîtres nageurs de la ville, qui sont des agents municipaux, en aucun cas, que ce soit même à travers les partenaires sociaux, m'ont fait remonter ce type de demande.
- Et je vais vous dire une chose.
- Ce week-end, il y avait beaucoup de fêtes de quartier à Reims.
- J'étais dans toutes les fêtes de quartier où j'ai pu rencontrer des jeunes filles, des femmes qui portaient le voile.
- À aucun moment, une personne m'a demandé des créneaux piscines.
- À aucun moment, des personnes sont revenues.
- Sur ce débat qui est lié au conseil municipal.
- On est juste, je...
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