Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Bien. Nous sommes avec, et j'en suis très heureux, Éric Chevet, qui est vice-président de la CPME, négociateur au conclave des retraites.
- Éric Chevet, bonjour. Bonjour.
- Merci d'être avec nous. Alors la CPME, c'est la Confédération des petites et moyennes entreprises. Vous savez combien j'aime défendre les PME dans ce pays, les TPE, les PME, parce que c'est le cœur du tissu économique français. Que les choses soient claires.
- Et Éric Chevet, vous étiez hier soir dans le bureau de François Bayrou. C'est bien ça. Vous confirmez. Vous étiez bien.
- Oui, c'est bien ça, oui. Oui, oui, oui. Avec le président Amir Reza Tefegui, nous étions, comme les 4 autres participants, organisations participantes reçues hier par le Premier ministre. Bien. Par le Premier ministre. Est-ce que ce matin, vous dites que sur les retraites, un accord est encore possible ? Alors en fait, le conclave est terminé pour une part. C'est-à-dire qu'en fait, la part de négociation est terminée. Et nous n'avons pas...
- Parce que ça s'est terminé un petit peu rapidement mardi soir, lundi soir plus exactement. Nous n'avons pas de texte définitif sur la table.
- Oui. Et donc c'est sûr que nous pourrions essayer...
- Essayer, dans les échanges qui ont lieu actuellement, de faire en sorte qu'il y ait un texte définitif qui soit posé.
- C'est-à-dire qu'aujourd'hui, pour que chacun comprenne bien... Je vous interromps, Éric Chevet. Pour que chacun comprenne bien...
- Parce qu'ici, c'est pas le commentaire qui m'intéresse. Ce qui m'intéresse, ce sont les faits, l'analyse et l'explication.
- Éric Chevet. Éric Chevet. Si j'ai bien compris, les négociations sont terminées. Ça, c'est clair. Bien. Pour l'instant, vous n'avez pas encore d'accord.
- Vous n'avez pas d'accord.
- Sur un texte définitif, bien. Mais les négociations sont terminées. Mais il est possible qu'un accord soit trouvé.
- En fait, oui, parce que chacun a exprimé en fait ses positions sur les trois sujets qui sont les sujets majeurs, c'est-à-dire en fait l'âge, les âges de départ ou d'annulation de la décote, la problématique de l'égalité femmes-hommes dans le dispositif de retraite et les systèmes de correction de la pénibilité et de l'usure.
- Et là, chacun a mis ses lignes sur la table. Et il nous reste à avoir un texte. Si ce texte, en fait, est compatible avec chacun, eh bien ça serait quand même dommage de ne pas essayer de faire un tour de table pour savoir s'il n'est pas possible en fait d'avoir un accord.
- Qui va vous proposer ce texte ? Qui va l'écrire ? Alors de toute façon, il me semble que c'est dans la mission de Jean-Jacques Marrette, c'est-à-dire le pilote, l'animateur.
- de la mission retraite que de rendre compte de sa mission au Premier ministre. Donc voilà. Il me semble que dans sa mission de rendre compte, il pourrait mettre un texte sur la table après avoir écouté la dernière journée de négociation lundi soir et mettre ce texte sur la table.
- Donc si j'ai bien compris, là, fini les négociations, le Premier ministre Jean-Jacques Marrette, l'homme de François Bayrou dans cette affaire, l'homme, l'organisateur du conclave, celui qui gère ce conclave, Jean-Jacques Marrette va écrire un texte, un texte qui va être proposé à toutes les organisations syndicales de salariés et patronales. On est bien d'accord ? En fait, oui. C'est la piste qui semble effectivement la plus probable. Pour terminer définitivement le conclave, il faut bien qu'il rende compte de sa mission.
- Voilà. Donc le conclave n'est pas encore totalement terminé. Une lueur d'espoir existe de voir...
- Un accord trouvé. Alors nous, nous avons toujours cet espoir-là à la CPME parce que c'est, de notre point de vue, extrêmement important pour deux raisons.
- La première vous l'avez évoquée tout à l'heure , c'est qu'on ne peut pas continuer... Replonger... Déjà, les difficultés sont vraiment là pour les entreprises.
- On ne peut pas replonger dans une crise politico-économique qui déstabilise complètement le tissu économique.
- Oui, oui, oui. Donc ça, évidemment, pour nous, c'est très très important. Donc nous pensons, nous, qu'il vaut mieux tout faire pour essayer d'avoir un accord.
- Et puis parce qu'intrinsèquement, ce que nous embarquons, les trois problèmes que...
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