Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Nous sommes avec Hélène Lobignac qui est présidente de l'association des parents d'élèves de l'école libre.
- Hélène Lobignac, bonjour.
- Bonjour monsieur.
- Vous représentez les parents d'élèves de l'école privée au sens large, qu'elle soit confessionnelle ou pas, on est bien d'accord ? Alors c'est l'enseignement libre sous contrat d'état en fait.
- Sous contrat d'état, voilà. Tous les établissements qui sont sous contrat d'état.
- Bien, que s'est-il passé à Aubervilliers ? Devant un établissement privé, Notre-Dame des Vertus, que s'est-il passé ? Eh bien, des parents d'élèves de la FCPE sont venus distribuer des tracts et parler aux parents.
- Dire quoi aux parents, Hélène Lobignac ? Alors écoutez, je pense que ces parents sont venus en fait montrer leur inquiétude auprès des parents de nos établissements.
- En fait, parce que c'est vrai qu'un territoire qui va voir fermer 13 classes, comme on l'annonce dans le public, c'est un signal d'alarme pour toute la communauté éducative et donc pour tous les parents.
- Pour tous les parents.
- Alors ces parents d'élèves du public sont venus essayer de convaincre les parents, qui ont des élèves dans le privé, de remettre les élèves du privé dans le public, si j'ai bien compris.
- C'est cela ? Apparemment, c'est ça.
- Mais écoutez, c'est un petit peu dommage parce que je crois qu'il ne doit pas y avoir de guerre entre le public et le privé.
- Voilà, c'est une exigence commune en fait pour nos enfants.
- C'est garantir à chaque enfant une éducation de qualité, où qu'il soit scolarisé, donc que ce soit d'un côté ou de l'autre, il n'y a pas de guerre à avoir entre l'un et l'autre.
- Il y a souvent des allers-retours d'ailleurs entre le public et le privé pour un enfant.
- Oui, très souvent en fait, on dit que dans une famille, un enfant en général passe dans sa scolarité d'un établissement à un autre en fonction de ce qu'il cherche de meilleur pour son enfant.
- Donc effectivement, les allers-retours se font.
- Évidemment, parce qu'il y a de très bons établissements publics, des établissements privés moins bons et inversement.
- Tout à fait, les deux sont complémentaires.
- Donc voilà, il n'y a pas aujourd'hui de famille, elles veulent le mieux pour leurs enfants et donc vont à l'endroit où c'est le plus approprié avec un projet éducatif qui correspond à ce qu'elles recherchent pour leurs enfants.
- Mais certains dans le public disent, oui, dans le privé, d'accord, je mettrais bien mon enfant dans le privé, mais dans le privé, on sélectionne. C'est vrai ou pas ? Alors, c'est pas vrai. C'est pas vrai, je ne peux pas vous laisser dire ça parce que ça n'est pas le cas.
- Peut-être certains établissements le font-ils, mais l'école privée, sous contrat, ce n'est pas une école de riches en fait.
- C'est une école de la diversité qui accueille tout le monde, où des parents font cette liberté de choix de mettre leurs enfants dans un établissement qui correspond mieux à leurs attentes.
- Oui, à leurs attentes. Bien. Merci beaucoup. Je souhaitais avoir votre commentaire sur cette petite affaire.
- Ce n'est pas non plus une guerre scolaire déclenchée.
- Merci.
- Hélène Lobigny.
- Merci beaucoup. Merci d'avoir été avec nous. Je voulais recevoir un prof d'histoire.
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Transcription générée par IA