Retranscription des premières minutes :
- « Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Patrick Roger. » « Elisabeth Lévy, justement, qui est avec nous. Bonjour Elisabeth. » « Bonjour Patrick, bonjour à tous. » « Alors, on va revenir sur ce discours qui a déjà fait beaucoup causer.
- On va essayer d'en retenir les leçons de ce discours, donc de Donald Trump à l'ONU, qui a secoué un peu tout le monde et bien sûr les chancelleries aussi. » « Oui, et plus encore peut-être les médias convenables, qui dans le monde entier se sont vraiment énervés et ont trouvé de quoi nourrir leur détestation. » « Alors moi, je vous l'avoue, je n'ai pas du tout été gêné, au contraire, par sa leçon aux Européens sur l'immigration incontrôlée, dont il dit que c'est la question politique numéro un de notre époque.
- C'est aussi ce que pense la plus grande partie des populations.
- Vos pays sont en train d'être détruits et vous ne faites rien. » « Je ne suis pas sûr qu'il est tort. La maison craque et vous regardez ailleurs. » « Aurait pu dire Chirac. » « Eh bien, oui, là-dessus, je crois qu'il a raison. » « Je crois aussi. » « Je crois aussi que quand il dit que l'avenir appartient aux patriotes et pas aux mondialistes, eh bien, il dit quelque chose d'important.
- C'est visionnaire et je crois qu'effectivement, tout ce barnum multilatéraliste, si vous voulez, ne sert pas à grand-chose.
- Et ça, ça énerve encore plus les journalistes quand ils disent ça.
- Bon, une grande partie des critiques de l'ONU, qui est devenu aussi le bureau politique du Sud global, sont justifiées.
- Et enfin, je pourrais même adhérer à sa dénonciation de la religion, de la réchauffement climatique et des décisions absurdes qu'elle nous impose.
- Par exemple, comme tu es lui, l'industrie automobile européenne, je sais que ça vous tient à cœur, Patrick.
- Le problème, c'est que ces propos qui sont raisonnables, et même, de mon point de vue, stimulants, eh bien, ils sont contaminés par le reste.
- Quand l'homme le plus puissant du monde déclare que le réchauffement climatique, c'est une escroquerie inventée par la gauche, un complotiste, c'est une négation pure et simple de la vérité.
- On peut discuter, évidemment, des origines et des réponses.
- On devrait le faire, mais je ne crois pas qu'on puisse discuter du phénomène.
- Et puis, il y a aussi le style de battleur, le mépris de ses adversaires, et la façon de parler de lui-même, comme d'un super-héros.
- C'est Super Donald contre Darkonu.
- On se croirait vraiment dans un pays totalitaire, par moments.
- Enfin, il crache sur Joe Biden, ça c'est vraiment inélégant, et nous explique que depuis que lui est là, tout a changé en Amérique.
- Et ce que vous dites, c'est que c'est faux.
- Oui, c'est faux.
- Et puis d'abord, c'était un propos de campagne électorale.
- Franchement, je ne vois pas ce que ça faisait là.
- Mais d'abord, évidemment, l'Amérique n'est pas passée de l'ombre à la lumière.
- Elle n'est pas non plus passée de la lumière à l'ombre.
- Il a réussi quand même des choses, Donald Trump, sur l'économie.
- Bon, vous verrez avec Éric Revelle.
- Pardon.
- Mais sur l'immigration, sa fermeté commence à payer.
- Et puis, surtout, il a redonné de la voix de l'espoir à cette Amérique qui était méprisée et ignorée.
- Il dit démocrate.
- Le wokisme était dominant dans les universités.
- Il influençait beaucoup même le capitalisme.
- Il menaçait.
- Il réduisait ses adversaires au silence.
- Eh bien, voilà.
- Je crois que tout ça a favorisé l'élection de Donald Trump.
- Seulement, on n'aimerait pas que ça recommence dans l'autre sens.
- C'est qu'une cancel culture de droite se substitue à la cancel culture de gauche.
- Vous pensez que c'est ce qui est en train de se produire ? Eh bien, oui, ça commence.
- Enfin, il y a des signes.
- Oui, il y a des signes vraiment très inquiétants.
- Pas seulement depuis l'assassinat.
- De Charles Kersh sur la liberté d'expression.
- Mais après cet assassinat, les magas ont traqué sur les réseaux tous ceux qui ne communiaient pas dans l'adoration.
- Et je ne vous parle pas de ceux qui avaient ironisé.
- D'ailleurs, je ne les approuve pas, mais...
Transcription générée par IA