Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Maxime Liedot.
- Et soyez libres comme chaque vendredi. Avec vous, Régis Maillot, bonjour.
- Bonjour. Je suis en dab plus. Mais oui, c'est ça.
- Je suis en dab. Qu'est-ce que vous... Alors...
- On est sur un niveau de vocabulaire déjà très passéiste pour la plupart des jeunes qui nous écoutent.
- Qu'est-ce que ça vous fait d'être écouté par près de 70% des gens sur le territoire de France ? C'est une petite larme, quand même. Oui, c'est une émotion qui vous saisit.
- C'est une émotion. Ça fait beaucoup de monde. Ça m'engage, comme dirait...
- Ça, c'est sûr. Ça, c'est sûr. Ça vous engage.
- Votre regard a serré sur l'actualité, comme tous les vendredis après le journal de 8h.
- Et une semaine, c'est vrai, après les affrontements entre agriculteurs et forces de l'ordre, la colère agricole ne retombe pas, Régis.
- Oui. C'est quand même la première fois que dans un affrontement avec les forces de l'ordre, quand on crie « mort aux vaches », on ne sait plus très bien de qui on parle, quand même.
- Et le protocole sanitaire est pourtant présenté comme indispensable.
- Oui. Alors moi, je suis ni scientifique, ni végane. Je mange encore du bœuf sans demander sa carte vitale.
- Mais bon, la vache, c'est malade. On la soigne pas, on la supprime.
- Même Brigitte Macron n'a pas osé un truc pareil.
- Qu'est-ce qu'on fait des seins de vache ? On les fout dehors ! Il faut dire que c'est vrai que c'est un peu rude, puisque c'est l'abattage total qui est préconisé, même quand il y a un seul cas dans le troupeau.
- Imaginez si on avait fait pareil pendant le Covid.
- Moins de dépenses pour la Sécu, mais plus personne pour payer les cotisations.
- L'État, lui...
- ...justifie cette position en évoquant la volonté d'éviter à tout prix la contamination massive.
- Oui, enfin, la contamination des statistiques.
- C'est-à-dire que la dermatose, c'est pas une maladie animale, c'est une maladie administrative.
- Je veux dire, en France, quand ils nous bêtent tous, on abat le troupeau.
- On n'abat pas parce que c'est grave, on abat parce que c'est plus simple à gérer sur les tableurs Excel de Bruxelles, si vous voulez.
- Il y a quand même, accessoirement, un autre dossier sensible.
- C'est une enquête sur les liens entre la France insoumise et l'Islamisme.
- Ah oui, non, et pardon, sur le dossier agricole, vous avez raison, c'est une colère, qui ne retombe pas.
- Mais non, et puis le gouvernement a lancé une vaccination massive.
- Alors oui, la vaccination après les abattages, c'est un peu comme proposer un masque à l'enterrement.
- On a même envoyé l'armée vacciner les bovins.
- C'est le plan Vigie qui vache.
- La France, monsieur.
- Voilà, le Vigie qui vache.
- Même certains vétos sont sceptiques.
- On n'est pas à l'abri d'avoir un Didier Raoult des charolaises, bientôt.
- Effectivement, la colère ne retombe pas, Maxime, vous avez raison.
- Résultat, le bovin meurt debout, l'éleveur coule à genoux, et Bruxelles nous met...
- À quatre pattes, c'est pas une politique sanitaire, c'est une politique de l'abattoir.
- Et autre dossier sensible, puisque j'avais pris de l'avance, c'est une enquête sur les liens entre la France insoumise et l'islamisme.
- Verdict ? Tout va bien, frère.
- Pas de lien, pas de réseau, mais des proximités, des convergences, parfois même des selfies et des plans cul, quand même.
- Donc pas de pacte idéologique.
- Non, non, non, il faut le savoir.
- Les filles ne pactisent pas avec l'islamisme, elles lui prêtent juste le mégaphone.
- Si vous voulez, LFI, l'islamisme, c'est comme un colloque gênant.
- Officiellement, il n'habite pas là, mais il a les clés, il reçoit le courrier, et tu dors sur le cliquac tourné vers la Mecque.
- Et Jean-Luc Mélenchon, lui, affirme pourtant combattre, je cite, « tous les intégrismes ».
- Oui, bien sûr, sauf quand il porte une barbe et qu'il vote bien au second tour.
- Là, ça n'en est moins.
- Il y a quand même un ancien cadre, proche de Jean-Luc Mélenchon, qui parle, lui, d'une stratégie totalement assumée.
- Oui, parce que LFI, on ne dit pas « entrisme religieux », on dit « diversité électorale ».
- C'est-à-dire, quand un islamiste parle, LFI n'écoute pas...
Transcription générée par IA