Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio, comment va la planète ? » « Bonjour Morad Aïtabouche. » « Bonjour Jean-Marie. » « Réalisateur de la série « Sale temps pour la planète », c'est sur France 5.
- Tiens, comment elle va la planète ? » « Justement Jean-Marie, comment va la planète ? La bonne question, elle ne tourne toujours pas très rond.
- Mais ça, vous le savez.
- Ce matin, j'aurais pu vous parler du bruit des hélicoptères qui viennent perturber la quiétude du Mont Blanc.
- Et oui, rien qu'en 2024, ce sont presque 2000 appareils qui ont survolé le massif de la plus haute montagne d'Europe.
- Et ça, ça énerve les habitants, leurs élus, les associations environnementales du coin.
- Elles dénoncent haut et fort le bruit assourdissant.
- Mais il y en a d'autres, vous le savez, cette majorité silencieuse.
- Ceux qui n'ont pas la parole.
- De qui parle-t-on ? De la faune, de la flore du massif, qui subissent en silence.
- La nature souffre de cette pollution sonore.
- Et nous, habitants des grandes villes, nous souffrons également de pollution visuelle.
- La pub est partout, jusque dans nos boîtes aux lettres.
- Pendant trois ans, des villes comme Grenoble, Nancy ou Agen ont pu l'ouvrir le temps d'une enquête.
- Trois ans d'études et à la fin...
- On leur a coupé le sifflet.
- Trois ans d'expérimentation pour rien.
- Un flop.
- Pourtant, la Convention citoyenne sur le climat avait bien pris la parole elle aussi.
- Et la plume...
- Pour dire que ça suffit.
- Eh bien, ça n'a pas suffi.
- Les décideurs ont décidé que ce n'était pas utile.
- Décidément, nous serons donc toujours inondés de pubs en tout genre.
- Le monde change.
- Mais dans nos boîtes aux lettres, pas question de voir fleurir des slogans pour promouvoir une agriculture bio avec des produits exceptionnels.
- Comme le sarrasin.
- Et non, pas de pub pour le blé.
- Enfin, ce blé-là.
- C'est pourtant la bonne nouvelle du jour.
- Nous, dans les prochains épisodes de Saletemps pour la France, pour la planète, vous reconnaissez là le générique de France 5.
- Nous allons en faire la pub.
- Dès demain, tournage en Bretagne du côté de la cité Malouine-Saint-Malo avec Bertrand Larcher qui a écrit un livre aux éditions de La Martinière.
- Sarrasin, la renaissance d'une plante vertueuse.
- Sarrasin, que les apôtres de la submersion migratoire se rassurent.
- Il s'agit d'une semence, d'un blé noir.
- Décidément, blé noir.
- Sarrasin, ça ne va évidemment pas.
- Ça ne va pas plaire à tout le monde.
- En plus, elle vient de Chine.
- Mais c'est la plante du futur.
- En plus, je vous le disais, elle a toutes les qualités.
- Et chez Bertrand Larcher, on peut faire des crêpes, bien sûr, des chips, des sablés aux tomates séchées, des cakes et du pain, évidemment.
- Ce qui m'emmène tout droit sur les remparts de Saint-Malo avec Hugo Beignet, un ancien boulanger, un vrai pro, qui a du pain sur la planche depuis qu'il a décidé de sensibiliser les Malouins et les touristes à une submersion marine.
- Pour une bouchée de pain, quelques zéros, quelques euros, il vous montre la ville soumise aux éléments.
- Les jours de tempête, c'est spectaculaire, certes, mais ces épisodes montrent aussi la fragilité de la cité corsaire.
- Mais avant de rejoindre Hugo, une petite idée des déferlantes qui viennent frapper la digue du Sillon.
- C'est la digue qui protège le quartier du même nom.
- On a donc choisi la Valkyrie de Richard Wagner.
- Fermez les yeux.
- Allez, on profite d'une période un tout petit peu plus calme pour rencontrer Hugo.
- Sous les remparts, on est à l'abri des vagues.
- Bonjour Hugo Beignet.
- Bonjour Morad.
- Alors, on est ici à Saint-Malo.
- Là, on est bien protégé parce qu'on est sous les remparts.
- Votre spécialité, c'est les grandes marées.
- Quand il y a ces images spectaculaires.
- C'est un spectacle unique qui se produit parfois plusieurs fois par an à Saint-Malo, qui nous rend tout petit, qui nous remet un petit peu à notre place, à notre juste valeur.
- En réalité, bon, ça va, ça ne dure pas.
- Plusieurs jours, ça ne dure pas trop longtemps.
- Heureusement, parce que parfois, ça fait beaucoup de dégâts.
- Pourtant, c'est très spectaculaire.
- Même l'hiver, il y a...
Transcription générée par IA