Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio, comment va la planète ? » « Avec Morad Aïtabouche, réalisateur, producteur de l'agence de presse « Elle est pas belle, la vie ». Bonjour mon cher Morad ! » « Bonjour Laurence ! Comme je n'ai aucun don de télépathie, je m'en remets à Pierre. Il gère une maison d'hôte un peu particulière. Elle est située dans le nord de la France.
- On s'échauffe avec une petite expédition au cœur de la nature. Fermez les yeux et ouvrez grand les oreilles, l'expérience est immersive. » « À chaque. L'équipe, allez viens. Viens, viens. » « Si on est un tout petit peu attentif à l'environnement sonore, il y a toujours des petits oiseaux à n'importe quel moment de la journée ou de la nuit où on entend toujours un petit peu la vie.
- Ça permet aux gens de se reconnecter vraiment, de couper un peu le téléphone, de couper un petit peu des habitudes. Et je m'en rends compte en fait, quand j'appelle, tu l'entends super fort.
- » « Ça, c'est le bonheur en fait. C'est en permanence, c'est apaisant. C'est devenu presque rare de pouvoir se déconnecter comme ça, sans aller forcément au bout du monde, aller chercher un avion à une heure de Lille ou d'Arras, d'une ville quoi. » Le bonheur et le voyage continuent. Et si vous avez rêvé de steppes lointaines, vous êtes servi.
- « Ici, nous sommes en Mongolie, dans un endroit un peu hors du temps et de l'espace pour pouvoir partager des moments privilégiés avec sa petite tribu, que ce soit en famille ou entre amis. » Vous l'avez compris, un saut de géant et on se retrouve au pays des cow-boys et des indiens.
- « On a le tipi Navarro. On a déjà des habitués qui sont venus deux, trois fois différentes. » « Un voyage sans empreinte carbone. » « C'est ça. C'est ça. Un voyage sans aller forcément loin par le trajet, mais loin dans sa tête et dans le ressenti. » « Donc là, c'est la yurte Altaï qui nous a été transmise d'un écolieu voisin de l'Aisne. Nous, on avait comme volonté soit d'éco-construire avec des matériaux biologiques, soit d'éco-construire avec des matériaux biologiques. » « Des lieux sourcés comme la terre ou le chanvre, la chaux, ou alors d'occasion comme cette yurte-là. » Un bond en arrière dans le temps, le voyage prend des dimensions multiples.
- « On part loin là, non ? » « Là, ouais, on a l'impression d'être dans Star Wars, mais finalement, c'est pas si loin. Ça vient de Bretagne. Kerr-Terre. Kerr, en breton, ça veut dire maison, maison de terre. » « Mais finalement, c'est plutôt une structure de chanvre et de chaux. C'est les premiers prototypes qui étaient en terre, en fait. » Et on arrive là, dans un grand restaurant, un dôme, où l'on ne voit aucune charpente, aucune structure à part les murs.
- C'est inspiré, en fait, des anciennes maisons bâties en Iran.
- Tout est prétexte à voyager, à s'inspirer de l'autre et des techniques qui, aujourd'hui, dans le contexte de dérèglement climatique, Laurence, permettent de mieux s'adapter aux températures caniculaires.
- « C'est un bâtiment qui est fait avec des sacs de terre comme structure. » « Ces murs-là en terre. » « En magasin. » « On imagine l'humidité la nuit, en pleine chaleur, et la redistribue la journée. Donc, ce qui nous fait un effet un peu climatisation. » À certains endroits du bâtiment, il y a des fenêtres. Et de chaque côté, vous avez les différentes couches de matériaux utilisés pour monter les murs.
- Bluffant. Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Écoutez comment Pierre a fait de ce chantier un exemple à suivre.
- « Ce qu'on voit ici, ce n'est pas un tableau. En fait, c'est la structure. Et il y a ça partout autour de nous. » « On a réalisé ça en deux étés. » « Deux étés, quoi. En chantier participatif, avec une vingtaine de personnes par semaine. Et on a eu des gens qui venaient de toute la France, même de Belgique. Et c'était une aventure humaine incroyable. » Et des...
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