Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio, comment va la planète ? » « Bonjour Maraday Tabouch. » « Bonjour Jean-Marie. » « Réalisateur de la série « Saletant pour la planète ».
- Alors, pour conclure cette saison avec moi ce matin, vous avez choisi de nous pousser un cri du cœur. » « Mais oui, qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ? Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu pour mériter ça ? Il fait chaud, très chaud, trop chaud même, et l'été s'annonce caniculaire.
- Saletant pour la planète ! » « Et même s'il pleut, l'été sera chaud dans les t-shirts, dans les maillots de la Côte d'Azur à Saint-Malo. » Le bon refrain des années 70 devient en fait une réalité brûlante.
- Les températures s'enflamment de Paris à Lille jusqu'à Marseille.
- On se demande ce que l'on a fait pour voir cette chaleur étouffante s'imposer partout.
- C'est chaud, ça risque de brûler un peu partout et les menaces d'incendie.
- D'orages, de tempêtes et de crues torrentielles ne peuvent pas être prises à la légère.
- Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ? Les dieux, quelle que soit notre religion, n'y sont pour rien.
- Nous sommes tous responsables.
- Pourtant, nos dirigeants nous avaient déjà prévenus.
- Rappelez-vous, Jacques Chirac, 2002, sommet de la Terre, à Johannesbourg, en Afrique du Sud.
- « Notre maison brûle.
- Et nous regardons ailleurs. » Dans la foulée, Nicolas Sarkozy crée le Grenelle de l'environnement, François Hollande organise la COP21 en France et arrive le président Emmanuel Macron.
- Pour que le message porte plus, le chef de l'État trouve un slogan en anglais.
- 1er juin 2017, le buzz est immédiat et cartonne sur la toile une punchline qui détourne en fait la formule de Donald Trump utilisée au cours de sa première campagne victorieuse « Make America Great Again ».
- Avec cette formule, le président français répondait en fait au retrait américain des accords sur le climat de Paris.
- Des accords historiques obtenus lors de la COP21.
- Dans la foulée, Emmanuel Macron ajoute « Il n'y a pas de plan B car il n'y a pas de planète B ».
- Tout est dit dans une formule qui claque « On va voir ce que l'on va voir ».
- Ces dernières semaines, on a vu du vent, des promesses balayées par la tempête et surtout des sièges quasi vides à l'Assemblée nationale lors du vote sur la simplification de la vie économique.
- Le scrutin est clos.
- 104 votants, 102 exprimés, majorité 52 pour 55 contre 47.
- Ce jour-là, les députés ont définitivement enterré la plupart des progrès écologiques qui avaient été actés ces dernières années.
- Seuls les députés du Rassemblement national et Éric Chioti étaient présents pour ce vote.
- Éric Chioti, le chiracien, il a sûrement oublié ça.
- Notre maison brûlante, et nous regardons ailleurs.
- Pas de surprise non plus avec les parlementaires du Rassemblement national.
- On se rappelle que l'un de leurs responsables, en Pays de Loire, avait dit « ni éoliennes, ni minarets ».
- On cherche encore le rapport entre les deux.
- Bref, ils ont voté un moratoire sur le développement des énergies renouvelables.
- Blackout total.
- Mais où étaient les macronistes ? Faut-il leur rappeler à eux aussi le slogan du patron ? « Make our planet great again ».
- Peut-être faut-il leur traduire « Rendons la Terre à nous ».
- « Rendons la Terre à nous ».
- Ils ont toute sa grandeur à la planète.
- Dans les rangs de l'hémicycle, on a aussi cherché les LFistes. Ils n'étaient que 14 sur 71. Mais au fait, où sont passés les écolos ? C'est leur cas, non ? Défendre les énergies propres face au lobby des énergies fossiles.
- Disparus eux aussi.
- 8 élus sur 38.
- Peut-être une réunion barbecue en province ou à court. D'à quoi pôner alors que faire ? Bonne question.
- Peut-être leur rappeler, les rappeler tous à l'ordre, et les renvoyer sur les bancs de l'école. Je ne vous le cache pas, il y a de quoi pleurer.
- Mais ici, on ne va pas éviter de nous interroger sur notre rôle, nous journalistes qui tentons depuis des années d'alerter sur les causes du réchauffement planétaire ou sur les conséquences de la hausse des...
Transcription générée par IA