Retranscription des premières minutes :
- La Caisse d'épargne Île-de-France, fière de soutenir toutes les femmes, vous présente Sud Radio.
- Parlons femmes, Judith Belair.
- Bonjour à toutes et à tous, c'est Parlons femmes sur Sud Radio, le rendez-vous qui explore la réussite aux féminins et la force de celles qui font la différence.
- Elle a fait le choix courageux de troquer la robe d'avocat pour la veste d'entrepreneur.
- Et Nassami, vous êtes PDG et fondatrice de la start-up Octolo.tech.
- C'est une légal-tech à mission qui rend simple, fluide et accessible la gestion juridique et administrative des entreprises.
- Inès, vous auriez pu poursuivre une carrière tracée, mais vous avez préféré suivre votre intuition, votre envie d'agir et surtout, vous avez préféré simplifier la vie des autres en fait.
- Bienvenue ! Merci beaucoup, quel intromptu ! Sud Radio, Parlons femmes, Judith Belair.
- Allez, vous l'aurez compris, si on parle vrai sur Sud Radio, Parlons femmes donne la parole à celles qui agissent, qui inspirent avec des questions franches et percutantes.
- La première, une femme.
- Une femme contemporaine qui vous inspire, une femme qui est là, en accord avec nous quoi.
- Violette d'Orange.
- Qui c'est alors ? Alors, c'est une jeune femme, elle est en 2001 je crois.
- Ah oui, elle est toute jeune.
- Première, la plus jeune navigatrice à avoir fait le Vendée Globe.
- Ah oui, on s'en souvient tout à fait.
- Exactement, et elle a plein de qualités déjà, j'admire énormément.
- Le Vendée Globe, on est toute seule sur un bateau, c'est ça ? C'est ça.
- Pendant longtemps.
- En plus, elle était sur un bateau.
- Qui était ancien.
- Ouais.
- Parce que t'as un peu de budget quoi.
- Exactement.
- Elle a eu du mal à avoir des sponsors.
- Parce que c'est les femmes.
- Entre autres, parce qu'elle était la plus jeune, parce qu'elle n'avait pas énormément d'expérience.
- Elle est allée chercher chacun des magasins, des magasins McDo, franchisés McDo.
- Je crois qu'elle en a eu 150 ou 200 pour avoir une somme.
- Et derrière, elle a réussi à faire une campagne sur les réseaux sociaux énorme en étant ultra naturelle.
- Et aujourd'hui, les sponsors se bousculent, mais une fois que c'est fait.
- Comme quoi, en fait, quand on est femme, on doit vraiment jouer des coups d'un.
- Dix fois plus pour arriver à son but.
- Vous allez pouvoir nous en parler.
- Et voilà, il paraît.
- Je crois que c'est pour ça qu'on est là.
- Il y a un moment de votre place, de votre parcours où vous vous êtes dit, là je prends ma place.
- Mais tant pis pour les autres en fait, qu'ils le veuillent ou pas.
- Je crois que quand on monte une entreprise, si on a envie de réussir, de toute façon, il faut y aller.
- Donc au moment où vous avez monté votre boîte, c'est ce que vous vous êtes dit quoi.
- Oui, en fait, il n'y a pas trop le choix.
- Il faut y aller, il faut avancer, il faut se forcer au départ.
- Il faut se faire confiance aussi.
- Oui, oui.
- Il faut aussi bien s'entourer.
- Ça permet d'avoir mieux.
- D'avoir davantage confiance quand on n'a pas assez confiance en soi.
- Surtout que moi, au départ, je suis quelqu'un d'extrêmement timide.
- Et puis je me retrouve à devoir aller parler partout.
- Bienvenue.
- Merci.
- Est-ce qu'il y a un compliment qu'on fait aux femmes qui vous exasperent ? Quand je suis là pour parler de ma boîte et qu'on me dit que je suis...
- Qu'est-ce qu'on vous dit ? Oui, il y en a envie de savoir.
- C'est un président de CCI qui m'a dit, vous êtes très jolie.
- Et je lui ai regardé et je lui ai dit, je préférais parler de mon entreprise.
- Un président de CCI.
- Oui.
- C'est agréable d'avoir des compliments, mais il y a des contextes qui sont meilleurs que d'autres.
- Non, mais surtout, on a envie de dire qu'il ne dirait pas ça à un homme.
- Je ne le vois pas trop dire, vous êtes très jolie à un homme.
- C'est encore bien patriarcal.
- Oui, ça c'est sûr.
- Ça serait quoi le super pouvoir que vous pourriez donner, que vous donneriez à toutes les femmes du monde si vous aviez la possibilité de le faire...
Transcription générée par IA