Retranscription des premières minutes :
- La Caisse d'épargne Île-de-France, fière de soutenir toutes les femmes, vous présente Sud Radio, Parlons Femmes, Judith Belair.
- Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans Parlons Femmes sur Sud Radio, l'émission qui questionne et réinvente les contours d'un féminisme moderne fédérateur, ensemble vers l'égalité.
- Elle fait partie de cette génération montante du cinéma français qui conjugue intensité et audace.
- Alexia Chardard a été notamment révélée parmi les talents adamis au Festival de Cannes 2025.
- Alexia, vous franchissez aujourd'hui une nouvelle étape dans votre jeune carrière.
- Vous tenez le rôle principal du film Au jour qui vienne, qui est signé Nathalie Nagem.
- C'est aux côtés de Zita Anrault et de Bastien Bouillon.
- Ça sort le 23 juillet prochain.
- Une histoire comme on les aime.
- Bienvenue dans Parlons Femmes, Alexia Chardard.
- Merci beaucoup.
- Avec plaisir.
- Sud Radio, Parlons Femmes, Judith Belair.
- Parlons Vraies, c'est Parlons Femmes sur Sud Radio.
- Du coup, il y a les questions qui vont avec.
- Vous êtes prête, Alexia ? Je suis prête.
- Allez, c'est parti.
- Quel mot, quelle image peut-être vous vient spontanément quand on vous parle de féminisme, Alexia ? Un seul mot ? Ce que vous voulez.
- Je pense à force, je pense à sororité, je pense à liberté.
- D'accord.
- Alors, force, sororité et liberté, ça va ensemble dans votre bouche.
- Pour moi, oui.
- Et vous trouvez que la sororité, elle fonctionne ? En tout cas, peut-être dans votre génération ? Non, pas vraiment.
- C'est un peu une utopie, du coup, ou c'est une possibilité ? Je pense que c'est une possibilité.
- J'en vois de plus en plus et plus j'avance dans mon métier, plus je la constate.
- Donc, j'en suis vraiment ravie.
- J'ai l'impression que le féminisme aussi, ça passe par le fait de céder nous, entre femmes.
- Justement, le film qui va sortir le 23 juillet parle vachement de ça.
- Et ça change tout, quoi.
- Et je parle de force en même temps parce que c'est ça.
- Je pense que la sororité...
- La sororité, c'est une force.
- Bien sûr.
- Si vous pouviez supprimer un stéréotype sur les femmes, comme ça, qu'est-ce que ça serait ? Un qui vous énerve vraiment.
- Celui qu'on peut être des victimes, qu'on peut être fragiles.
- Parce que c'est pas vrai ? C'est pas vrai.
- Ah bon ? Jamais ? Pas jamais, bien évidemment, mais on est tous fragiles.
- On n'est pas généralement fragiles et victimes quand on est une femme ? Non, pas plus qu'un homme, je veux dire.
- D'accord.
- Oui, c'est une vision.
- Et d'ailleurs, finalement, la force, à quoi ça se mesure pour vous, Alexia Chardard ? Du coup, c'est la question qui vient ensuite.
- Ça se mesure à notre courage et au courage pour moi.
- Ouais, donc à la résilience aussi.
- Mais ça aussi, c'est un sujet du film, on va en parler juste après.
- Quelle mesure concrète, dans le droit des femmes, a vraiment changé les choses, selon vous ? Ça peut être un truc contemporain ou plus vieux.
- Il y a énormément de choses qui ont changé.
- Le droit de vote, le droit à l'avortement, c'est les classiques, mais c'est des choses immenses.
- Ça commence par là, quoi.
- Ouais.
- Est-ce qu'il y a un truc qui vous agace dans le féminisme qu'on connaît aujourd'hui ? Je pense le trop de féminisme, peut-être celui où on va penser qu'il faut aller contre un homme.
- Les femmes entre femmes uniquement et contre les hommes.
- Ouais, je pense que c'est un truc qu'on fait tous ensemble.
- Il y a plein d'hommes qui sont féministes, c'est génial.
- C'est important de le dire.
- Et vous le constatez ? Dans tous les types d'âges, dans toutes les générations ? Ouais, complètement.
- Pour vous, c'est plutôt des avancées positives en ce moment ? Ouais.
- C'est une bonne chose, ça fait du bien.
- Si on parle de vous, on va parler femmes, évidemment.
- On parle vrai sur Sud Radio.
- Simone de Beauvoir nous disait qu'on ne n'est pas femme, on le devient.
- Est-ce que vous pensez que vous êtes devenue femme ? Et si c'est le cas, c'était quand la première fois où vous l'avez compris ? Hum...
- Je crois que je suis devenue femme il y a...
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