Retranscription des premières minutes :
- « Mettons-nous d'accord aujourd'hui. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue si vous nous rejoignez. Nous sommes le vendredi 17 octobre et nous allons débattre et commenter l'actualité avec Arnaud Benedetti.
- Bonjour Arnaud, professeur à la Sorbonne. Vous avez publié « Aux portes du pouvoir, RN, l'inéluctable victoire ? » qui est paru chez Michel Laffont, Virginie Le Guet, journaliste, éditorialiste politique à France Info TV. Bonjour.
- Lucas Jakubowicz, journaliste politique, rédacteur en chef de Décideur Magazine.
- Et vous avez publié « Un animal pour les gouvernés », tout ce qui est paru chez Arke Editions.
- Et on attend votre prochain livre très bientôt.
- Et puis Jacques Miard qui est là. Bonjour cher Jacques Miard, maire de Maison Lafitte.
- Il n'est pas là encore. Bon ben on attend Jacques Miard qui va nous brandir ses livres.
- Et son dernier livre « Bye bye démocratie » est paru chez Lafond Presse.
- On va revenir sur cette intervention hier d'Edouard Philippe dans l'émission de France 2.
- Il persiste et signe « Je ne dois rien à Macron ».
- Il demande le départ anticipé du président de la République.
- Pour lui, la clé se trouve là. Qu'en pensez-vous ? 0,826, 300, 300.
- Le budget, c'est une boucherie fiscale, a déclaré le Rassemblement National.
- Et Trump se prend.
- Est-il pour le gendarme du monde ? En tout cas, il a eu quelques succès.
- Bref, et également vos coups de cœur et vos coups de gueule.
- Et on va commencer tout de suite avec Christine Bouillaud, notre correspondante à Toulouse, qui a assisté au procès jubilard.
- Vous l'avez suivi et racontez-nous l'ambiance ce matin.
- On attend le verdict aujourd'hui.
- Cédric Jubilard a prononcé quelques mots ce matin.
- Bonjour Christine.
- Bonjour Valérie, bonjour à tous.
- Bonjour.
- Christine, racontez-nous un petit peu.
- Je disais tout à l'heure en introduction dans le teasing avec Maxime Liedot, il y a des gens qui ont dormi devant le palais de justice pour pouvoir entrer dans la salle ce matin.
- Oui, absolument.
- Depuis deux, trois jours en effet, comme les places sont chères, il y a une quarantaine de places pour le public dans la salle principale et autant dans la salle de retransmission.
- Eh bien, des gens pour être sûrs, pour pouvoir assister aux derniers mots de l'accusé, n'ont pas hésité à installer des couvertures, des sacs de couchage, de s'installer avec table et chaise pour y passer la nuit et pour être au premier rang, je dirais, pour assister aux derniers mots de Cédric Jubilard qu'on a vu arriver donc vers 9h02 quand la présidente de la cour d'assises a ouvert cette dernière session d'assises, cette dernière journée.
- C'est très cérémonial.
- En général, c'est très, très court.
- La présidente entre avec les jurés.
- Tout le monde s'assoit.
- Elle demande alors à Cédric Jubilard de se lever.
- Levé qui, visiblement, n'entend pas.
- On voit un Cédric Jubilard qui regarde longuement la salle, le public, comme s'il cherchait des visages connus.
- On sait que sa mère, elle, est assise du côté des partis civils puisqu'elle le condamne d'ores et déjà.
- Elle estime que son fils a pu tuer Delphine Jubilard.
- Et donc, il cherche des visages.
- Il s'assoit, il se relève et il répond à cette question.
- Est-ce que, monsieur Jubilard, vous avez quelque chose d'autre à ajouter à ces quatre semaines d'audience, de débats, d'auditions, d'experts, de témoins et de plaidoiries de réquisitoires ? Et c'est là qu'il dit.
- Il dit, je tiens à dire que je n'ai rien fait à Delphine, toujours avec ce ton rapide, sec, saccadé.
- Et il se rassoit.
- Et c'est à ce moment-là que la présidente décide de lire auprès des jurés les deux questions auxquelles ils vont devoir répondre depuis maintenant une petite heure, puisqu'ils sont partis en délibération.
- Ils doivent répondre à deux questions.
- La première, c'est est-ce que vous, dans votre intime conviction, vous considérez que Cédric Jubilard est coupable du meurtre de Delphine dans la maison de Cagnac-les-Mines, dans la nuit du tour? 15 ou 16 décembre 2020.
- Et la deuxième question qui a son importance, elle peut paraître étonnante, mais est-ce que Cédric Jubilard était bien le conjoint de Delphine au moment des faits ? Ça, c'est...
Transcription générée par IA