Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le 10h midi. Mettez-vous d'accord. Valérie Expert.
- Et nous sommes ensemble avec vous pour ce 10h midi. Bonjour et bienvenue. Si vous nous rejoignez mardi 14 octobre, jour J pour le Premier ministre.
- Suspendra, suspendra pas. Est-ce que vous, vous voteriez la censure 0826 300 300 ? Appelez-nous pour nous le dire et surtout nous dire pourquoi vous la voteriez.
- Pour l'instant, on ne sait pas ce que va annoncer le Premier ministre. On y revient évidemment dans un instant. Emmanuel Macron était en Égypte.
- Il se fait moquer par Donald Trump, humilié pour certains. Là aussi, on attend vos réactions. Est-ce qu'il devait aller en Égypte ? Les Français favorables à la coalition des droites. Et puis Nicolas Sarkozy hier qui a donc appris qu'il irait à la prison de la santé et qu'il serait incarcéré le 21 octobre.
- Alors aujourd'hui, pour commenter ces sujets, Laurence Saillet. Bonjour. Chroniqueuse politique, ancienne députée européenne.
- Pascal Bataille, animateur, producteur, chef d'entreprise. Bonjour Pascal. Votre dernier livre, Petit traité du silence à l'usage des gens bruyants, est paru chez Guy Trédaniel.
- Éric Revelle, bonjour. Journaliste, éditorialiste à Sud Radio. On vous retrouve dans le grand matin Sud Radio. Et bientôt, un livre au mois de novembre qui va apparaître.
- C'est Mozart qu'on assassine. Alors ce n'est pas un traité.
- Non, pas du tout. C'est l'accumulation des fiascos d'Emmanuel Macron. Et chaque tête de chapitre, c'est une pièce célèbre de Wolfgang Amélius Mozart que je décline sur chaque fiasco d'Emmanuel Macron, le Mozart de la finance.
- Bon, on a hâte que ça paraisse et nous attendons ce film en ton chef d'entreprise et présidente du mouvement éthique. Le mot du jour, c'est suspension puisque tout le monde est suspendu à ce mot.
- La réforme des retraites, suspendre cette réforme des retraites, l'abroger pour d'autres. En tout cas, les socialistes ont dit qu'ils voteraient la censure si ce mot n'était pas prononcé. Et vous, qu'en pensez-vous ? 0826, 300, 300. On va commencer avec ce sujet qui est évidemment l'actualité du jour.
- Laurent Saillet, que vont faire les LR à votre avis ? Cette censure va-t-elle être votée ? Je pense qu'ils ne vont pas censurer parce que c'est bon.
- Comment dire ? C'est une décision qui leur appartient et c'est toujours facile de commenter quand on n'est pas soi-même dedans.
- Alors certains disent qu'effectivement, ils préfèrent la stabilité. Néanmoins, moi, je suis très, très partagée parce que très clairement, la suspension d'une réforme des retraites dictée par la gauche, puisque c'est le chantage d'une gauche un peu en perdition, c'est vraiment un signal économique terrible.
- Il y aura des répercussions importantes parce que nous sommes quand même le seul pays.
- Nous sommes le seul pays d'Europe qui, retournons en arrière, la moyenne en Europe, c'est 65 ans. Tous les pays sont en train de s'organiser pour repousser l'âge légal à 67. Les perspectives de l'OCDE pour 2060, c'est même 70. Et nous, comme ça, pour la question d'une pseudo-stabilité qui ne sera pas stable au final, on devrait rétro-pédaler et faire le contraire de tous nos voisins européens comme si on avait une recette magique.
- Tiens, on est les seuls qui pouvons nous permettre de ne pas travailler jusqu'à 65 ans.
- On est les seuls qui pouvons nous permettre de travailler 35 heures par semaine.
- Alors, il y a le fond et la forme. Il y a effectivement cette réforme des retraites. Et puis, il y a ces petites négociations politicardes où les Français ne voient pas bien où se situe l'intérêt de la France. Dans tout cela, Eric Reuil.
- Oui, mais ma chère Laurence Saillet, j'entends ce que vous dites. Mais bon, déjà, les LR sont en train d'imploser. Là, ça fait où ils habitent, entre Wauquiez, Retailleau. Mais pardonnez-moi, mais si la réforme des retraites est suspendue, par le Premier ministre tout à l'heure dans son discours politique général, je ne vois pas comment les députés LR qui ont fait campagne pour cette réforme des retraites pourraient se regarder en face sans voter la censure.
- Parce que là, déjà, ils sont en train de perdre leurs électeurs. Mais il ne va plus rester beaucoup. Ou alors, les...
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