Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le grand matin week-end, l'info éco plus, Didier Testo.
- Bonjour Didier. Bonjour Jean-Marie.
- Fondateur de la Bourse et la Vie TV.
- Didier, cette semaine vous revenez sur un sondage, on en reparlera d'ailleurs aujourd'hui.
- Un sondage qui pose beaucoup de questions.
- Alors tenez-vous bien, les Français trouvent que la Bourse est plus risquée que le loto.
- Oui, c'est étonnant ou spectaculaire on pourrait dire.
- C'est un sondage réalisé par la société IOMONI qui gère de l'épargne en ligne.
- Alors il faut rappeler pour ceux qui nous écoutent que les probabilités de gains au jeu sont minimes.
- C'est une chance sur un peu plus de 139 millions pour l'euro-million.
- Par exemple, c'est la Française des Jeux qui l'indique, eh bien quand même 79% des Français considèrent le loto comme moins risqué que la Bourse et seulement 5% plus risqué.
- Il y en a 49% qui déclarent jouer régulièrement ou occasionnellement à des jeux d'argent et à l'inverse 65% n'ont jamais investi et ne comptent pas le faire.
- Alors l'une des raisons avancées et problématiques, 71% des non-investisseurs disent ne pas comprendre comment fonctionne l'investissement, 61% estiment ne pas avoir assez d'argent pour le faire et 51% ne pas avoir confiance dans les marchés financiers.
- Alors on arrive à ce que 65% des Français trouvent les jeux d'argent plus simples que l'investissement et ce sondage indique aussi que quand on leur propose deux scénarios, à savoir gagner tout de suite 1 million d'euros, eh bien c'est une chance sur 1 million de gagner 1 million d'euros, 57% préfèrent donc cette chance-là plutôt qu'une probabilité.
- De voir leur capital progresser, ce qui est le cas dans le cadre d'un investissement régulier sur 10 ans.
- Didier, si on parle de pédagogie, on peut aussi parler d'éducation financière, c'est possible ou pas ? Oui, je vous parlerai ce matin d'un document que j'avais l'occasion de consulter.
- Il concernait, dites-vous bien, l'école communale du Havre en 1870.
- À cette époque, les jeunes Français avaient des cours qui leur expliquaient le fonctionnement tout simplement de l'assurance-vie.
- L'exemple mentionnait un ouvrier avec une famille, une famille nombreuse qui mourait subitement sans avoir épargné.
- Il était expliqué avec la notion de capital et de rendement dans la durée, comment s'il avait été prévoyant en la matière, en investissant régulièrement, il aurait pu aider sa famille.
- Alors c'est clair que nous n'en sommes plus dans ce monde-là.
- Pourtant, nous cherchons tous, là où nous sommes, à gérer au mieux nos revenus pour pouvoir en profiter plus tard.
- Quand on parle aux jeunes aujourd'hui, beaucoup sont conscients qu'ils devront préparer seuls leur retraite.
- À ce sujet, il faut tout de même dire que si l'éducation financière n'existe plus, elle serait bien utile aussi aux politiques de tous bords qui annoncent régulièrement des dépenses sans jamais prévoir d'économie à la clé.
- Ça fait plus de 40 ans que les déficits se cumulent.
- Certains politiques voudraient même rajouter une couche.
- Alors plus difficile, il faut changer l'image de la bourse.
- La bourse, c'est d'abord une prise de risque pour financer des entreprises, participer à leur développement.
- Nous en avons toujours eu besoin.
- Les États-Unis ou la Chine l'ont bien compris.
- Et lorsqu'on parle de patriotisme économique, cela en fait partie.
- Car à ce jour, les retraités californiens, eux, ont des titres.
- Des sociétés françaises, notamment du CAC 40, sont eux qui décident finalement de l'avenir de ces entreprises.
- Donc oui, il faut plus d'épargne française dans l'entreprise.
- Cela voudra dire plus de chances qu'elles gardent des investissements en France ou en Europe.
- Regardez nos besoins dans la défense, la transition énergétique ou l'intelligence artificielle, pour citer ces trois secteurs.
- Beaucoup de politiques ne l'ont pas encore compris.
- Et pour rencontrer de nombreux chefs d'entreprise, pas seulement cotés en bourse, je peux vous dire qu'ils ont besoin des investisseurs français.
- Devenez actionnaire, en quelque sorte, c'est votre mot.
- Didier, un mot aussi sur les taux d'intérêt.
- On parle de la dette.
- Les taux d'intérêt, justement, qui font partie des questions qu'on se pose avant d'investir.
- Alors, sujet du moment, clairement, les prochains mois, ça concerne l'Amérique.
- Et la blague qui n'en est pas une provient d'Elon Musk, l'ancien allié, on...
Transcription générée par IA