Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le grand matin week-end, l'info éco plus, Didier Teston.
- Bonjour Didier, fondateur de la Bourse et la Vie TV.
- Didier, vous revenez sur ce qui se passe à la Bourse de Paris en ce moment, après une audition d'un dirigeant de société cotée que vous avez écouté.
- Ça s'est passé à l'Assemblée Nationale.
- Vous, ça fait longtemps d'ailleurs que vous le dites, vous estimez Didier que la représentation nationale, nos députés, ne joue pas leur rôle pour les Français.
- Pourquoi ? Quand vous avez une quarantaine d'entreprises françaises au tapis, comme disent les boursiers, c'est-à-dire qui ne valent plus rien quasiment aujourd'hui, des financiers basés aux Bahamas ou à Dubaï, des actionnaires individuels ruinés, une origine inconnue de la provenance de l'argent pour ces opérations, voilà pour le tableau résumé de ce qui se passe.
- Alors c'est LFI qui n'a pas été suivi par d'autres parties.
- Pour écouter un témoignage cette semaine de Mickaël Willem, l'ancien PDG de PharmaSimple, c'était une société belge cotée à la Bourse de Paris, témoin clé qui parle.
- Lui, d'escroquerie, de pyramide de Ponzi, et qui dit aux députés Aurélien Saint-Oul, à l'initiative de cette audition, que vous êtes, la France, les députés, face à une énorme fraude de 5,5 milliards d'euros grâce au détournement du système de financement par les OECAPSA, les obligations convertibles en actions, en bons de souscription d'actions, j'y reviendrai dans quelques instants.
- Ce qui s'est passé à la Bourse de Paris concerne nos PME dans nos régions, donc la France, donc ça concerne nos députés, nos sénateurs, et Aurélien Saint-Oul s'est intéressé à ce sujet à travers un dossier qui a fait l'actualité, Europlasma, c'est un dossier dans la défense.
- Il y a eu également l'association Attaque, Sherpa, qui sont aussi intervenus sur les sujets de défiscalisation, de shadow banking, la finance de l'ombre, ce qu'ils appellent la finance prédatrice.
- Alors c'est un sujet qui n'est pas facile, les OECAPSA, sauf pour les spécialistes, pour faire simple, ce sont des obligations convertibles en actions avec bons de souscription d'actions, il y a des obligations convertibles en actions qui donnent droit à de nouvelles actions, et des bons de souscription qui sont attachés à ces obligations.
- Ce qui se passe concrètement pour l'investisseur, elles sont revendues par les professionnels sur les marchés de manière très rapide, et ça donne une dilution très forte pour les actionnaires, et dans de nombreux cas, une forte pression baissière sur le cours de bourse des sociétés concernées, et c'est ce qui s'est justement passé.
- Effectivement Didier, à ce jour, ceux qui utilisent ces moyens financiers continuent d'être inquiétés, sans être inquiétés.
- Oui, parce que ce nouveau témoignage public de Michael William et d'un avocat présent qui défend les actionnaires individuels nous a appris que plusieurs actions judiciaires étaient en cours, donc devant le parquet national financier.
- Notamment qui étaient saisies, mais c'est à ce jour le plus grand scandale de l'histoire de la place parisienne, je vous disais, depuis 35 ans, avec 40 sociétés, des emplois, des entreprises stratégiques, on vient d'en parler dans la défense, mais il y en a d'autres dans la santé, qui pouvaient aussi avoir de l'intérêt, et des flux financiers exotiques, depuis les Bahamas ou Dubaï, détaillé donc cette semaine par l'ancien PDG de PharmaSym, qui est actuellement en justice contre cette équipe.
- Son témoignage, comme d'autres, conforte les actionnaires individuels qui le constatent.
- Non, ces sociétés en difficulté ne sont pas financées, contrairement à leur communication financière, elles deviennent des sociétés zombies, et la Côte parisienne est donc soumise à ces fausses promesses de financement, et l'État, qui a été interrogé par Aurélien Sainteau, le Bercy, botte en touche.
- On attend que l'Autorité des marchés financiers, l'AMF, fasse son travail.
- Le pillage de la Bourse de Paris via des paradis fiscaux notoires se fait sous nos yeux ébahis, cela n'intéresse pas nos parlementaires, ni ceux qui dirigent notre pays, c'est pas possible.
- Oui, c'est pas possible, et pourtant c'est ce qui se passe en ce moment.
- Didier, qu'attendent les actionnaires, et qu'est-ce qui va se passer après cette audition ? Alors, des réponses des autorités, concernées de l'État, je vous ai parlé de défense dans...
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