Retranscription des premières minutes :
- Et ça y est, tous les jeudis soirs, les vraies voix qui font rouler la France avec Philippe David, pour les amateurs d'automobiles et avec deux personnalités qu'on aime beaucoup, Philippe Baudin qui est avec nous et Aurélie Jouve, le président et le directeur général d'Equipe Auto dont nous étions les partenaires.
- Voilà, on est ravis de vous accueillir pour ce cinquantième anniversaire.
- Dans un instant, on va faire un petit re-tech avec vous.
- On va revenir sur cette période incroyable et puisque vous avez encore aussi pas mal de choses à annoncer, nous aurons aussi Éric Pécararo qui est avec nous, directeur marketing de Triomphe France.
- Et juste avant, avec vous, François-Louis Bourneau, quelques informations importantes.
- Je vous refais un petit point actuel.
- Rappelez-vous l'affaire des freinages fantômes.
- Il y avait éclaté cet été avec le témoignage de Johanna, une guenesse victime d'un accident spectaculaire en avril 2025.
- Sa Peugeot 208 avait brutalement freiné sur l'autoroute A40 dans l'Ain.
- Elle est passée de 120 km heure à l'arrêt complet, ce qui avait provoqué ensuite un grave accident puisqu'elle s'est fait percuter par l'arrière.
- Depuis, plus de 350 témoignages plus tard, similaires, ont circulé sur le web, mais aussi chez des constructeurs, notamment chez Peugeot, chez Renault ou même chez Tesla.
- Et pour mieux comprendre l'ampleur de ce phénomène des freinages fantômes, le ministère des Transports a lancé un questionnaire en ligne qui va bientôt être publié dans les prochains jours, je pense, sur justement une simplification pour les automobilistes qui sont concernés par ces freinages fantômes.
- Concrètement, le formulaire permettra aux automobilistes de renseigner le modèle de leur véhicule, la date de l'incident et une description détaillée de ce qui s'est produit.
- L'objectif, c'est simplement de faciliter un petit peu le processus de signalement et de son traitement.
- Jusqu'à présent, ça a passé par un formulaire moins accessible et beaucoup moins pratique.
- Donc voilà, c'est un grand pas.
- On va dire pour tous ces gens qui ont peut-être été confrontés à cet accident.
- Et puis rappelez-vous aussi, la semaine dernière, le gouvernement voulait taxer le bioéthanol.
- Ça avait fait du bruit.
- Et bien justement, on va en parler avec Jérôme Loubert, qui est le directeur du développement Europe de FlexFuel Energy.
- Et il est avec nous pour en parler.
- Jérôme Loubert, bonsoir.
- Merci d'avoir accepté notre invitation.
- On en avait parlé avec vous lors de notre présence à Equipoto.
- Et visiblement, la fiscalité des biocarburants est finalement sauvée.
- Bonsoir à tous.
- Merci de m'accueillir.
- Bonsoir.
- C'est une très bonne nouvelle.
- On a sauvé le statut spécifique de l'éthanol, du baissant aussi au passage.
- Et donc on va continuer à profiter du carburant du pouvoir d'achat avec une taxation qui ne va pas évoluer dans le projet de loi de finances.
- Ne nous racontons pas d'histoire.
- C'est grâce à votre passage dans les vraies voies qu'il faut rouler la France jeudi dernier en direct du salon Equipoto à la porte de Versailles.
- Évidemment, Philippe, vous êtes un homme d'influence.
- Vous avez accueilli mon réseau.
- Alors, est-ce que Jérôme Loubert...
- C'est surtout la mobilisation de tous.
- C'est la mobilisation de la filière, du bioéthanol, des agriculteurs, des fabricants de boîtiers et évidemment d'un certain nombre de porte-parole que vous êtes qui nous ont aidés à obtenir ce retrait de l'article 5 qui prévoyait la taxation.
- Alors, est-ce que ça veut dire que cette annonce qui va donner un peu de rebond effectivement à cette carburation, est-ce que ça veut dire que vous allez pouvoir développer des partenariats peut-être un peu plus largement maintenant que les choses sont remises en place ? Écoutez, ça a été un coup de grande difficulté.
- On a eu un arrêt total des commandes pendant quelques jours.
- Et finalement, c'est un retour, un redémarrage très fort puisque ça a permis quelque part de parler de l'éthanol, certes dans un contexte négatif, mais de repartir de manière très positive puisque cet article 5 a été retiré quasiment à l'unanimité à l'Assemblée nationale ce qui permet de montrer pour les années à venir que l'ensemble de l'arc politique est très favorable au biocarburant, au bioéthanol.
- Et donc, ça donne de la confiance aux acteurs pour s'engager.
- Donc,...
Transcription générée par IA