Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, la France dans tous ses États, les perles du jour.
- Laurent Nunez, le successeur de Bruno Retailleau à l'intérieur, semble déjà acter la rupture avec son prédécesseur sur la question des relations entre Paris et Alger.
- Il semblerait effectivement, Maude, le ministre a déclaré « Il faut avoir le courage de dire qu'il n'y a plus de relations sécuritaires avec l'Algérie », donc déclare Laurent Nunez qui succède à Bruno Retailleau. Il y a un revirement gouvernemental sur cette question.
- Je rappelle que l'accord franco-algérien de 1968 stipule le nombre de visas, de possibilités d'entrée pour les ressortissants algériens sur les territoires français, que cet accord était remis en question depuis quelque temps, notamment par Elisabeth Borne qui, en décembre 2023, elle est alors Premier ministre, et elle dit qu'il est important aujourd'hui de repenser cet accord et de le revisiter parce qu'il faut le remettre au goût du jour, conformément à ce que la France a besoin ou pas pour pouvoir gérer.
- C'est le flux migratoire, notamment avec l'Algérie, avec laquelle il y avait ces accords privilégiés.
- Donc Bruno Retailleau s'en était emparé. On se souvient de la polémique du parti de bras de fer qui avait eu entrevu le gouvernement algérien, recadrage du ministre par le gouvernement, par François Bayrou, par le président de la République.
- On essaie d'y aller à pas feutrés. Le ministre Bruno Retailleau ne veut rien lâcher parce qu'il y a une situation réelle, effectivement, et il s'engage, lui, à ce que l'Algérie...
- On s'en sente et admette, avec des moyens de pression possibles, d'accords de visa réciproques ou pas réciproques, à ce qu'on revisite ces accords. Alors revisiter, repenser, ce n'est pas à nous à décider ici, mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'il y a une volonté politique, et notamment à l'Assemblée nationale et au Parlement, y compris au Sénat, de revoir, de reprendre à zéro ces accords de 1968 qui sont aujourd'hui vraiment problématiques.
- Et là, Laurent Nunez succède à Bruno Retailleau, et lui prône plutôt la prudence, la discrétion, le dialogue. Il veut rétablir des relations apaisées avec l'Algérie, comme si on n'avait pas compris, à l'heure qu'il est, que l'Algérie n'est pas dans une logique de conciliation et d'apaisement, que l'Algérie, elle, elle maintient la partie de bras de fer. Il y a l'affaire Boilem-Sensal qui n'arrange rien, et les Algériens sont intraitables, ne semblent pas avoir du tout envie de faire des concessions et de revisiter cet accord.
- Donc on est dans le blocage total. Et là, surprise ce matin, au cadre de sa niche, l'Assemblée nationale a déposé une résolution de loi, ce n'est pas un projet de loi, c'est une résolution de loi visant à dénoncer l'accord franco-algérien de 1968 qui a été soumis au vote, et la conjoncture parlementaire qui fait qu'à l'Assemblée nationale, en fonction du nombre des présents ou des absents, le score peut être différent, eh bien la résolution du RN demandant la dénonciation de l'accord franco-algérien a été adoptée par l'Assemblée nationale, par 185 voix contre 184. Donc pour une voix aujourd'hui, eh bien cette résolution a été votée, les accords franco-algériens à ce stade-là.
- Ensuite le gouvernement devra réintervenir, ça doit passer en projet de loi, peut-être que la majorité présente qui se reconstitue autour de ce thème à l'Assemblée nationale changera d'orientation. Enfin pour l'instant, aujourd'hui, les députés RN, Marine Le Pen et Jordan Bardella et Jean-Philippe Tanguy créent victoire.
- À un moment donné de l'histoire, on va voir.
- Aujourd'hui, en octobre 2025, pour la première fois, les accords franco-algériens sont remis en cause par la représentation nationale.
- On verra quelle sera aujourd'hui la suite que donnera le gouvernement et la majorité. En tout cas, nous sommes conscients, et c'est un débat qui est très animé, nous sommes conscients qu'il faut apporter une solution, une réponse nouvelle, pour l'intérêt d'ailleurs des ressortissants algériens et pour l'intérêt des accords entre la France et l'Algérie qui doivent redevenir cordiaux et constructifs le plus.
- Le plus possible.
- Le gendarme du pouvoir La obligation d'être libre Si tu veux, tu veux pas Si tu veux, c'est bien Si tu veux pas, tant pis Si tu veux...
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