Retranscription des premières minutes :
- « Midi 14h, Sud Radio, la France dans tous ses états. » « Ça chauffe en Macronie après l'interview lunaire de Bruno Le Maire au Média Brut dans laquelle il hésite à avoir appelé Bruno Retailleau pour lui dire « je me casse » au moment même où Sébastien Lecornu remettait sa démission. Quel bazar ! Une plume et une voix se tirent la bourre, Perricot. » « Oui, on insiste, c'est pas le règlement de compte à Hockey Coral comme le fameux film avec James Dean, mais c'est le règlement de compte en Macronie avec deux prises de position assez paradoxales.
- D'abord celle d'Alain Minc. Alors Alain Minc, on l'en sait, expert en économie, conseiller de tous les présidents.
- Il a eu ses entrées à l'Élysée, quel que soit le chef de l'État, très écouté.
- Et là, il déclare, alors qu'il a été au début des soutiens d'Emmanuel Macron, il nous expliquait que c'était un désespoir.
- Un désespoir, pas désespoir de la France.
- Aujourd'hui, justement, il est parlé à un désespoir, à un désespoir.
- Il dit « Emmanuel Macron est le pire président de la Ve République. J'espère qu'il n'en est pas le faussoyeur. » C'est-à-dire qu'Alain Minc envisage que les dérives d'Emmanuel Macron puissent conduire à la fin de la République.
- C'est un pronostic absolument épouvantable.
- Venant de sa part, lui qui est un homme qui sait ce qu'il dit, qui est mesuré, c'est pas du tout encourageant.
- On se demande, on a envie de lui dire, Alain Minc, vous qui êtes si lucide, si clairvoyant, vous qui avez été visionnaire, comment ne vous êtes-vous pas douté plus tôt qu'il y aurait peut-être, à voir sa déclaration, que le président de la République présentait un tel danger pour la République ? Si on en est là, c'est pas rassurant.
- Et puis, toujours dans cette même mouvance, Éric Dupond-Moretti, le ténor du Baroque, a été garde des Sceaux, même s'il avait juré qu'il ne serait jamais ministre de la Justice un jour dans une interview.
- Lui, il dit qu'il continue à croire en Emmanuel Macron, qu'il est fidèle, qu'il est loyal, même si quelques rats quittent le navire.
- Les rats qui quittent le navire.
- Et pour parler de qui ? De deux anciens premiers ministres, Gabriel Attal et Édouard Philippe.
- Mais on est sur les fesses, alors on dit, on a adoré le roi qui vous a fait, et maintenant, on le jette à la poubelle.
- Gabriel Attal dit que c'est la création d'Emmanuel Macron.
- Sans lui, il n'était rien.
- Et aujourd'hui, il lui crache dessus.
- Et comment Édouard Philippe, qui prétend à la présidence de la République, peut tenir de tels propos aussi responsables sur l'actuel chef de l'État qu'est l'image désastreuse ? On demande juste à Éric Dupond-Monetti, s'il veut bien nous appeler, au 0826 300 300, quel est son seuil de tolérance, à partir de quel stade, j'allais dire, d'opération politique, il faut s'inquiéter, qu'est-ce qui lui change ? Je crois que c'est un homme intègre, c'est un homme vigoureux, c'est un homme de réaction.
- Moi, je l'ai vu s'énerver pour moins que ça, Éric Dupond-Monetti, et à juste titre.
- Et là ? Bon, il estime que ce n'est pas si grave que ça, qu'Emmanuel Macron, il est dans sa légitime position, mais que Gabriel Attal et Édouard Philippe portent atteinte à l'image de la France.
- Eh bien voilà, quel est son seuil de tolérance ? On serait très curieux de le savoir.
- Il y a des titres qu'on a besoin de lire deux fois, parfois, tellement l'information est absurde.
- Alors, je vais vous le dire deux fois, Perricot.
- Une boulangerie va être rasée pour installer une piste cyclable.
- Je répète, une boulangerie de la métropole lyonnaise va être rasée et remplacée par une piste cyclable.
- Et les conséquences sont forcément catastrophiques.
- Je dois dire que ça m'a scié, parce que faire du vélo, c'est formidable, cette démarche environnementale d'aller, bien sûr.
- Mais on se dit qu'une piste cyclable, par principe, dans l'aménagement du territoire, on peut peut-être choisir un tracé qui peut s'adapter à la situation.
- Alors, si ça avait été pour détruire une cabane, quelque chose en ruine qui n'a pas d'importance,...
Transcription générée par IA