Retranscription des premières minutes :
- Le sapin de Noël, Sud Radio. Allez, saisissez l'une de vos dernières chances de remporter un cadeau sur Sud Radio. Pourquoi vous faites ces grands gestes, Perico ? Parce que je regarde... Alors le cadeau du Père Noël de Sud Radio... Alors l'émission « La France, tous ses États », ne confondons pas les cadeaux.
- Il y a cadeau et cadeau. Nous, c'est une machine à glace Creamy Swirl de la marque Ninja. Ah, vous le dites bien.
- C'est une tortue qui l'amène, c'est ça ? Je suis pas sûre. Donc le Ninja Creamy Swirl est la machine à glace 2 en 1 qui transforme votre cuisine en glacier.
- Je sais pas si c'est un glacier alpin qui glisse. Le marchand de glace, c'est vous, avec les 13 programmes inclus pour créer vos desserts.
- Mais c'est génial, avec... Vous mettez plein de fruits et vous avez des glaces différentes. Alors pour ça, il faut envoyer le mot « sapin » par SMS ou texto au 728 72018.
- Et vous gagnez la machine à glace Creamy Swirl.
- Résultat des courses à la fin de l'émission. Et Maud donnera le nom de l'heureuse ou de l'heureux gagnant du glacier.
- Sud Radio, « La France, dans tous ses États », les perles du jour.
- On en a tant parlé du mal-aimé la semaine dernière, mais s'il peut parler du désespéré, le tableau de Gustave Courbet vendu au Qatar, Péricault.
- Oui, c'est une œuvre très connue de Gustave Courbet, « Le désespéré », ce visage. C'est un des portraits les plus connus.
- Et bon, c'est le génie de Courbet d'avoir pu exprimer cette espèce d'angoisse.
- Ce désespéré. Et il était la propriété d'une famille de Franche-Comté. Franck-Comtoise, comme était Gustave Courbet.
- Et cette famille a décidé de vendre ce tableau qui était dans l'un coffre de la BNP pendant 12 ans.
- Et une des clauses de vente, c'était « Mais pas à un émirat ou à un royaume du Golfe ».
- Et puis on apprend, l'autre jour, en présence de Mme Dati et de Mme Macron, que finalement, cette œuvre, « Le désespéré », est la propriété de l'État du Qatar.
- Malgré... J'allais dire...
- J'allais dire les conditions qu'avait mises la famille qui le vendait.
- Donc, on va essayer de savoir ce qui s'est passé.
- Et dans son immense générosité, eh bien, le canard, le canard, le Qatar a fait une convention et a prêté l'œuvre à la France.
- Donc, on a pu récupérer pendant 5 ans. Ce tableau a pu revenir en France.
- Mais il est la propriété du musée de Doha.
- C'est une tristesse.
- Voilà. Tout ça a été fait dans une forme de discrétion.
- On aimerait bien en savoir davantage sur le fait qu'on ait transgressé la volonté des propriétaires qui vendaient le désespéré de Courbet.
- Il n'y a pas que le Qatar qui fait main basse sur notre art. Il y a aussi la Chine qui rachète nos vignes et surtout nos grands crus.
- Oui. Alors le mètre carré à Bordeaux est très très cher. En Bourgogne, qui est plus petite et aussi prestigieuse, il est encore plus cher.
- Il y avait eu un énorme événement pour le monde de la vigne. C'était la vente du clôtard il y a une dizaine d'années.
- C'était le propriétaire d'Alibaba qui avait surenchéré jusqu'à des sommes gigantesques.
- Et à un moment donné, François Pinault a dû intervenir pour empêcher que ce clôtard, qui est un des joyaux...
- La viticulture bourguignonne aille à un propriétaire chinois. Le gouvernement avait dû s'en mêler. Enfin bon, je vous raconterai l'histoire une fois.
- Eh bien les Chinois veulent acheter des grands crus bourguignons. C'est pas interdit, sauf que c'est quand même du patrimoine.
- Et le drame, c'est que d'autres propriétaires, d'autres investisseurs, des propriétaires bourguignons ou des maisons françaises veulent acheter aussi ces grands crus de Bourgogne, qui sont le patrimoine de la viticulture française, de l'agriculture française, de notre culture française.
- Pour que ça reste en France. Mais que le pouvoir d'achat des grands capitalistes chinois est tel qu'ils peuvent doubler, tripler la somme de mise.
- Et qu'à un moment donné, le vendeur, quand on lui dit 4, si il dit 4, je dis...
Transcription générée par IA