Retranscription des premières minutes :
- Le sapin de Noël Sud Radio. Bon, j'espère que vous croyez encore au Père Noël, parce qu'il est dans le studio, là.
- Oui. Vous savez que le sapin de Noël de Sud Radio vous offre tous les jours un cadeau. Et là, c'est celui de la France dans tous ses États.
- Alors qu'est-ce que vous offre le Père Noël aujourd'hui ? Il vous offre 2 forfaits de ski pour la station de Père Agude.
- Père Agude, c'est la station de ski des départements des Hautes-Pyrénées et de la Haute-Garonne, avec un domaine skiable de 51 pistes.
- Vous aurez le choix pour faire de la glisse. Alors pour avoir ces 2 forfaits de ski, il vous suffit d'envoyer le mot « sapin ».
- Vous savez, l'arbre avec les petites épines. S-A-P-I-N. Par SMS ou un texto, c'est la même chose. Ça arrive à la même vitesse.
- Et pour là, il faut taper sur le clavier 7-20-18-7-2-0-1-8. Avec ça, si vous n'avez pas gagné les 2 forfaits, je veux bien me faire archevêque.
- Bon. Et résultat du gagnant à la fin de l'émission, c'est Mère Noël Coffler qui nous donnera le résultat.
- Oui, d'accord.
- Vous parlez d'archevêque. Justement, l'Église aussi souffre de la crise, mais pas d'une crise de foi, d'une crise de dons.
- Oui. C'est terrible, parce qu'il y a le célèbre denier du culte, dont vivait l'Église, en tout cas l'Église catholique de France.
- Eh bien ce denier du culte n'est plus suffisant. Raréfaction des fidèles, même s'il y a un retour à la foi que l'on constate aujourd'hui, ma chère Maud.
- Et là, c'est le salaire de pas moins de 10 000 prêtres qui est en cause. Et on a même un exemple. Voilà. Il y a un curé de la commune...
- De la paroisse de Brassac, dans le Tarn. Xavier Marcory, 53 ans. Eh bien il a fait une demande d'emploi, parce que, eh bien, le clergé ne peut plus...
- L'épiscopat français ne peut plus lui assurer son revenu. La moyenne d'un smic de curé, c'est 1 200 euros net, ce qui n'est pas rien.
- Certains touchent moins.
- Et certains touchent beaucoup moins. Bon. Et là, visiblement, il touche beaucoup moins, puisqu'il est obligé de chercher un emploi.
- Donc il a une formation artisanale. Il va essayer de trouver un emploi. Résultat des courses. Appel.
- La Conférence des évêques de France lance un appel à de généreux donateurs afin de récolter des fonds.
- Le paradoxe, c'est que le patrimoine immobilier et culturel, mais surtout immobilier foncier de l'Église catholique, est de 6,5 milliards.
- C'est pas rien. Enfin, on va pas vendre le patrimoine. Et que les donations, c'est quand même 825 millions par an.
- Mais bon, l'Église catholique est énorme. Donc le denier du culte a baissé de 6,2% en 2022, moins 3,5% en 2023, moins 2% seulement en 2024.
- Ça baisse. Mais malgré tout, ça ne suffit pas.
- Ça suffit pas à faire vivre nos curés, nos prêtres, nos religieux. Donc voilà, sachez que...
- Ça va pas arranger la crise d'évocation, ça.
- C'est pas à nous à jouer le percepteur de l'Église. Mais enfin, voilà, c'est l'Église catholique.
- Et si elle est là, ça veut dire qu'il y a quand même une perte de valeur, une démobilisation.
- Il y a des fidèles, mais ils donnent moins parce que tout simplement, il y a une crise économique.
- Et que les gens ont moins d'argent à mettre au moment de la quête dans le tronc à l'Église.
- Plus les voleurs de tronc, ça continue. Il y a eu des films bons là-dessus.
- Donc, écoutez, si vous avez envie de faire une donation à l'Église catholique, vous voyez avec l'épiscopat comment ça peut se passer.
- Mais en tout cas, nous sommes une radio laïque et c'est pas nous qui nous mêlons de ce problème, ma chère Maud.
- Là, j'arrête ma montre. Mais le temps, il continue. J'ai arrêté le temps de ma montre. Le temps n'a pas de temps.
- Un horloger ferme boutique après 60 ans d'existence et pas de gaieté de cœur.
- Oui, ça se passe à Songeon, dans le département de l'Oise, où la famille Bordecam avait une horlogerie ouverte en 1962.
- Or, il s'avère que...
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