Retranscription des premières minutes :
- Il y a quelques jours éclatait la polémique des notes de frais d'Anne Hidalgo pour un montant d'environ 210 000 euros.
- La maire de Paris s'était offert des vêtements de luxe. Vous me direz, chacun fait ce qu'il veut avec son argent.
- Oui, mais précisément quand c'est son argent. Eh bien, elle n'est pas la seule. Aux surprises, écoutez.
- Je comprends tout à fait qu'une personne qui gagne 1200 euros par mois puisse être choquée que nous, on puisse avoir 990 euros de frais des indemnités, donc de représentation. Je comprends tout à fait. Et d'ailleurs, je profite de l'occasion pour remercier tous nos concitoyens et concitoyennes qui travaillent et qui, effectivement, nous permettent d'avoir ces indemnités. Donc, malheureusement, on n'est pas les seuls.
- On a les députés, les maires, justement les ministres.
- Alors, Jeanne Dautzer essaie de se sortir du guipier dans lequel s'est mise là la municipalité parisienne.
- C'est règlement de compte à Hockey sur Seine, pas règlement de compte à Hockey Coral. On essaie de tacler la maire de Paris, Mme Hidalgo, à qui on reproche en tant qu'élu socialiste, parce que c'est ça le fond du débat. Elle s'est offert des produits.
- De luxe, elle avait été tenue à faire. Et du coup, évidemment, ressort, c'est normal, aujourd'hui.
- Eh bien, on va dans le camp d'en face et on sait que Jeanne Dautzer, maire du 8e arrondissement...
- Alors, le 8e arrondissement, c'est un arrondissement très chic. C'est là où il y a le plus d'étoilés Michelin.
- Voilà. Et des commerces de luxe, c'est normal qu'elle fasse fonctionner son arrondissement.
- Mais l'argument qu'elle sort... Moi, j'ai préféré m'acheter des fringues pour être bien sapée.
- Et elle remercie les gens qui ne gagnent que 1200. On sent qu'elle veut bien faire dans sa phrase et qu'elle veut jouer franc jeu.
- Voilà. Je veux dire franco, voilà.
- Bon. Nous allons rappeler à Mme Hidalgo, encore que le débat, là, il est précis, parce qu'une maire de Paris doit évidemment avoir une tenue de représentativité.
- Et à Mme Dautzer, les frais, ils n'ont pas fini la phrase. C'est les frais professionnels.
- Donc, ils le dépensent comme ils le veulent, à condition que ce soit un motif professionnel lié avec leurs fonctions.
- Déjà, quand on est un cadre d'une entreprise privée, quand on a des notes de frais, vous avez le directeur financier qui les épluche.
- Et je me souviens, j'avais un directeur financier quand j'étais chroniqueur.
- J'avais un directeur gastronomique à Marianne.
- Quand j'avais sur l'addition un plat, il me disait, oui, mais le plat n'est pas cité dans l'article.
- J'ai dit, ben oui, si le plat n'est pas bon, je ne vais pas le citer dans l'article.
- Mais à quel point c'était contrôlé ? Et là, évidemment, on a envie de dire, quand on est un élu du peuple et qu'on est rétribué et que le dédommagement est fait avec les fonds du contribuable, on a évidemment l'exigence que ces frais professionnels, qui sont généreux, soient vraiment dépensés à bon escient, de façon très légitime, sur des dépenses qui concernent vraiment la fonction élective, à laquelle on est soumis.
- Voilà, donc, Jeanne Dautzer, les arroseurs sont arrosés.
- Je ne pense pas que le feuilleton soit terminé.
- On va peut-être sortir maintenant des maires d'arrondissement de gauche, qui aussi ont dépensé, ils ont acheté un carambar.
- Je me souviens de cette ministre des Affaires étrangères suédoise, qui avait payé une revue, je crois, à l'aéroport, avec sa carte de crédit du ministère, et qui a démissionné le soir même.
- La République française est à l'abri de ce genre d'exigences pour l'instant.
- Et pendant ce temps, à gauche, ça se dispute.
- La secrétaire nationale des écologistes, Marine Tandelier, et le président du parti radical de gauche, Guillaume Lacroix, étaient invités à participer aux rencontres de la gauche, organisées chaque année dans l'Aude.
- C'était la première fois que Marine Tandelier y participait, pas sûre qu'elle revienne l'an prochain.
- Moi, il y a une mesure, par exemple, qui me touche beaucoup, qui se passe à Strasbourg, c'est les ordonnances vertes.
- C'est-à-dire que quand vous êtes enceinte à Strasbourg, vous avez un planier bio offert tout au long de votre grossesse, toutes...
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