Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, les perles du jour.
- Moi je ne fais qu'un seul geste, je retourne ma veste, je retourne ma veste, je retourne ma veste.
- Eh oui, Jacques Dutronc, Jacques Dutronc, on appelait ça opportuniste, mais non.
- Non, en politique, soyons clairs, il n'y a pas d'opportuniste, il n'y a pas d'opportuniste, ça n'existe pas.
- Ça n'existe pas, et puis de temps en temps, effectivement, avec X, avec les réseaux sociaux, on se dit, après tout, écoutez, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.
- Par exemple, par exemple, Jean-Luc Mélenchon, le fondateur, le patron de la France Insoumise.
- Alors, la France Insoumise, c'est intéressant parce que, sur le voile, sur l'islamisme, il a dit beaucoup de choses.
- Il continue à dire d'ailleurs beaucoup de choses, mais en 2010, c'est pas loin 2010, c'était à 15 ans, et il était passé chez Ruquier dans On n'est pas couché.
- J'ai Laurent Ruquier, et puis il parlait, donc voici ce que disait Jean-Luc Mélenchon de cette affaire de voile ou de burqa en 2010, il y a 15 ans.
- Je crois que vous vous trompez dans la manière d'aborder le sujet, mes amis.
- C'est ni la question de savoir si on stigmatise, ça, ça me fait rigoler, parce que les gens qui se stigmatisent eux-mêmes, bon.
- Écoutez, la question qui est posée est la suivante.
- Est-ce que c'est un traitement dégradant, oui ou non ? Si c'est un traitement dégradant, alors c'est interdit.
- Ici, c'est la République.
- Je l'ai dit tout à l'heure.
- D'accord, mais je veux dire...
- On peut pas se balader nu dans la rue, on peut pas tenir en l'aise quelqu'un.
- C'est ça qui compte.
- C'est comment on se positionne par rapport à un traitement.
- Donc moi, je considère que c'est un traitement dégradant, primo.
- Secondo, je considère que c'est une provocation d'un certain nombre de milieux intégristes contre la République.
- Et par conséquent, la République a gagné, elle va gagner encore une fois.
- Ça sera interdit.
- Et on le fera non seulement pour empêcher une absurdité qui consiste à accepter l'idée qu'une femme considère qu'elle est un enjeu, un gibier, qu'un homme ne peut la regarder qu'avec un oeil de prédateur, première chose.
- Et deuxièmement, parce que c'est obscène cette histoire de burqa, ça part de l'idée que les hommes ne sont que des prédateurs.
- Et deuxième idée, c'est qu'on donnera un signal au monde entier et aux femmes du monde entier qui se battent contre cette histoire-là.
- Par conséquent, on interdira.
- Et peu me chaud qui propose l'interdiction.
- Et peu me chaud, voilà, c'est une provocation des intégristes contre la République et la République gagnera.
- Eh bien, là, il y a quelques jours...
- Il y a vraiment sept semaines, à l'occasion de la traduction en anglais de son livre, « Faites mieux la révolution citoyenne », voici ce que dit, donc, 15 ans après, Jean-Luc Mélenchon.
- Écoutez.
- Parce que je découvre beaucoup de nouveaux laïcs depuis quelque temps dont la spécialité est l'islamophobie, qui est une islamophobie injurieuse.
- Par exemple, quand on dit que le voile est un geste de soumission des femmes à l'homme, le seul texte qu'on ait sur le voile en tant que soumission de la femme à l'homme, il est chrétien.
- C'est Saint-Paul qui le tient et qui oblige les femmes à se couvrir pour se soumettre à l'homme.
- Dans l'islam, j'ai posé la question à des copines, soit qui étaient voilées, soit qui ne l'étaient pas.
- À toutes, j'ai commencé de manière provocatrice en disant, alors, tu te soumets à l'homme maintenant ? Alors, ça ne correspond pas à ce que tu m'as dit tout à l'heure et tout, machin, tout.
- Elles me disent, mais tu n'as rien compris, je ne me soumets pas à l'homme, je me soumets à Dieu.
- Voilà.
- Eh bien, voilà, c'est très intéressant.
- En fait, la soumission, ce n'est pas du tout dans le voile ou la burqa.
- Non, non, non, ce n'est pas du tout ça.
- Non, non, c'est chez les chrétiens.
- La vraie, vraie culture de la soumission, c'est chez les chrétiens.
- Dixi, Jean-Luc Mélenchon, en 2025, et on rappelle magnifiquement la différence fondamentale et...
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