Retranscription des premières minutes :
- Comme 7h07, comme chaque dimanche, c'est l'heure de notre lefto du week-end.
- Bonjour Axel Barraud.
- Et bonjour.
- Merci beaucoup d'être avec nous ce matin. Comment allez-vous ? Ça va bien, ça va bien. Je finis des petites vacances en Espagne, donc ça pourrait aller mieux.
- Vous êtes...
- Ça pourrait aller mieux. Je suis sur le pré-départ, mais ça va, ça va.
- Il reste encore quelques heures à profiter, ça veut dire que c'est pas mal, ça.
- C'est ça, c'est ça. Mais surtout qu'on va revenir dans le froid, là. On était dans le 25, 28 degrés, là.
- Non, non, je ne sais pas si vous avez eu l'occasion d'écouter la météo de Rémi André, mais là, on n'est plus du tout dans le moyen.
- Là, on est dans le froid, on est dans le col roulé, on est dans la veste, on est dans la parka, on est dans l'écharpe, même.
- On est dans le vent, surtout chez nous, là-bas.
- On est dans le vent. C'est exactement ça.
- Vous n'êtes pas trompécheur au port du Chichoulé, c'est ça, dans l'Hérault ? C'est ça, c'est ça.
- Avec, on le sait, est-ce que vous, vous êtes concerné par...
- La nouvelle édite du gouvernement sur vos confrères ostréiculteurs, notamment, d'installer des points hygiène sur vos bateaux ? Vous n'avez pas encore eu, vous, des décrets qui sont venus vous ennuyer à ce point-ci ? Alors, je vous avoue que je ne suis pas du tout au courant pour ce genre de mesures pour l'hygiène.
- Ça ne concerne que les ostréiculteurs, notamment, vous savez, sur les bateaux longs de 12 mètres, en réalité, c'est un décret du gouvernement.
- Non, nous, on n'est pas du tout concerné pour ça.
- On a déjà beaucoup de...
- De normes en termes de maille, en termes de durée de conservation du poisson à bord, on a déjà de la glace, tout ça, donc...
- Non, non, on fait très attention à l'hygiène de nos produits, à notre hygiène à nous, et on n'a pas de mesures, pour le moment, qui viennent renforcer tout ça, quoi.
- Bon, et comment ça se déroule, en ce moment, les affaires du côté du port du Chichoulé, dans l'Hérault ? Eh bien, écoutez, ça tourne. Nous, on commence la saison des poulpes, là, qui est un gros poumon dans notre chiffre d'affaires à l'année.
- Alors, je n'arrête pas d'en entendre parler, en ce moment. Ce n'est pas du tout pour exagérer la chose, mais vous pouvez rarement ouvrir, en ce moment, un journal, regarder un reportage, ou même, si vous voulez, effleurer une chaîne d'informations, sans qu'il y ait un sujet sur le poulpe, qui, visiblement, fait sensation.
- Il se passe quelque chose de singulier, cette année ? Je sais qu'il y a beaucoup de poulpes en Atlantique, là, chez les pêcheurs de notre côte ouest, et il paraît même que c'est envahisseur.
- Alors, chez nous, c'est un poulpe qui est très, très, très travaillé.
- C'est un produit qu'on travaille de octobre jusqu'à juin.
- C'est une belle saison pour un poulpe, là.
- Oui, oui, oui. Et puis, c'est surtout que c'est vraiment travaillé par tous les pêcheurs de la Méditerranée, des fonds de 8 mètres jusqu'aux fonds de 20 mètres.
- Tout le monde est calé avec des pots à poulpe, et c'est très important pour notre travail, quoi.
- Et ça se cuisine facilement, le poulpe, ou pas ? C'est assez simple. Une heure et demie de cuisson par kilo.
- Donc, un poulpe d'un kilo, vous faites cuire une heure et demie. Deux kilos, vous faites cuire trois heures.
- Vous le pelez, vous le coupez en fonction comme vous voulez.
- Et après, il suffit de le faire revenir avec une bonne persillade ou quelconque aromate qui vous plaise.
- On sent le connaisseur. Et il n'y a pas de réticence particulière.
- La plupart des clients, le poulpe, ce n'est quand même pas habituel.
- Vous voyez que vous apercevez une clientèle plutôt, on va dire, habituée à ce genre de produits de mer ? Alors, oui, c'est des gens. En général, nous, sur notre boutique, quand on fait des ventes avec des particuliers, nos clients qui sont réguliers, c'est plus les gens un petit peu qui...
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