Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le grand matin week-end, 7h-10h, Laurence Garcia.
- C'est l'heure de retrouver nos leftos du week-end, leftos ou plutôt couche-tard d'ailleurs.
- Bonjour Guillaume Rocabois.
- Bonjour.
- Merci d'être avec nous, vous êtes chargé de production au Festival du bout du monde sur la presqu'île de Crozon qui a lieu jusqu'à dimanche.
- Rendez-vous incontournable de l'été dans le Finistère.
- Alors dites-moi, ça a commencé hier, est-ce qu'il y a déjà beaucoup de monde ? Quelle était l'ambiance hier ? On a la chance d'afficher complet depuis le 21 mars dernier.
- On a accueilli 20 000 festivaliers hier, on a 20 000 par soir.
- L'ambiance est chaleureuse, il fait très beau en plus aujourd'hui.
- Les festivaliers sont arrivés, c'est lancé.
- Il fait beau, il faut le redire, il fait beau dans le Finistère.
- Mais forcément, de toute façon, on a toujours un oeil sur la météo.
- Justement, vous dites que c'était complet.
- Je crois savoir qu'il y a une programmation hors les murs aussi, pour ceux qui n'auraient pas de billets, c'est ça ? On a fait de la programmation hors les murs en début de semaine avec notamment Loubiana, une artiste belge et camerounaise qui est venue avec sa Cora.
- Et puis on avait aussi le projet Interzone avec Serge Tessouguet qui a eu lieu en début de semaine.
- Après, on a plusieurs fanfares qui ont lieu dans toute la presqu'île de Crozon.
- On a la chance d'être à la pointe du Finistère, à la pointe de la Bretagne.
- Et il y a plein d'animations qui ont lieu en effet sur tout le littoral, au bord de la plage, au bord des ports.
- Donc la presqu'île est en train de vibrer là.
- Vibrer.
- C'est la 25e édition, 3 jours de fêtes, 3 scènes, plus de 5 ans de concerts.
- Impossible de tous les citer.
- Alors hier, entre autres, il y avait feu Tchaderton, Ibrahim Malouf.
- Aujourd'hui, samedi, parmi les têtes d'affiches ? Alors parmi les têtes d'affiches, on a Orange Blossom qui a sorti un nouvel album et qui sera là ce soir à 19h40.
- On a Pete Doherty qui vient avec les Libertines juste après.
- Yodelis aussi.
- On a Altingoun, c'est le temps qu'on voulait les accueillir.
- Et on démarra la journée tout à l'heure avec Ayo qui viendra à partir de 15h40 sur notre camp de scène.
- Voilà, quelques noms.
- On a d'autres, les Ocs de Barbac, La rue qui est à nous, Olivia Ruiz.
- C'est quoi le point commun de tous ces artistes-là, Guillaume Rocabois ? En quoi ils font partie de la famille du bout du monde, du bout du, comme on dit ? Alors il faut savoir qu'ici, lorsqu'on franchit l'espace scénique, eh bien on rentre un peu dans un laboratoire musical, de curiosité musicale.
- Et c'est l'ADN du festival depuis 25 ans, c'est que notre programmation est vraiment singulière, atypique.
- Elle est ouverte sur le monde, on traverse vraiment tous les continents.
- Et comme on a une particularité, c'est que la programmation, les trois quarts de la programmation sont des artistes émergents.
- Lorsqu'on cite par exemple Fusha Terton, Ibrahim Malouf, on a eu aussi Assa Fadidan, Gaël Fay, tous ces artistes-là, ils sont passés sur nos deux scènes découvertes il y a 10-15 ans.
- Donc personne ne les connaissait.
- Donc c'est ça aussi, c'est un genre de tremplin.
- On a un public qui est très curieux et du coup, on raconte des histoires avec nos artistes chaque année.
- Donc il y a une évolution avec eux.
- Cette année, sur les 36 artistes qu'on accueille, il y en a à peu près 20-22 que personne ne connaît.
- Et des gens viennent au festival pendant trois jours pour y ressortir avec plein de découvertes dans le sac à dos.
- Oui, c'est ça.
- Dans le festival de la diversité.
- On a bien compris l'ouverture à l'autre.
- En même temps, ça fait partie de la tradition bretonne et insulaire que de l'ouverture à l'autre.
- On n'est pas dans le repli sur soi.
- Non, non, non, c'est ça.
- Ici, on est vraiment sur un moment de partage, de curiosité, de rencontre.
- Et c'est ça qui fait vraiment le fil conducteur de trois jours de festival.
- Et puis c'est...
Transcription générée par IA