Retranscription des premières minutes :
- Un supporter qui est heureux parce qu'il est toulousain, alors bon c'est plus facile d'être heureux quand on est supporter toulousain en rugby ces dernières années mais quand même, David bonjour ! Bonjour Jean-Marie ! Petite voix de 3ème mi-temps ou de 4ème mi-temps si je vous suis, vous étiez au match hier ou pas à Lyon ? Alors malheureusement je n'étais pas à Lyon mais j'étais devant ma télé avec plusieurs amis donc voilà l'ambiance elle était là quand même, après 3ème mi-temps oui et non parce qu'on va rester modeste parce que le match d'hier soir, bon certes il y a eu une victoire que l'on attendait, il ne faut pas se le cacher, elle a été compliquée parce qu'en face il y avait une très très belle équipe de Bayonne qui prouve que le rugby du terroir est encore présent et ça fait plaisir.
- Pour vous Bayonne ça reste le rugby du terroir, c'est pas du rugby moderne ? Quand je dis du terroir c'est-à-dire avec des vraies valeurs, des valeurs du sud-ouest quoi, en tout cas celles qui ne dépassent pas la Garonne et qui ne montent pas jusqu'à Bordeaux quoi.
- Oui voilà c'est ça, c'est bien Toulouse qui dit ça évidemment j'imagine, en tout cas c'était un match âpre, hier disputé assez longtemps qui termine par un score de 32 à 25, c'est paradoxal d'ailleurs parce que bon tous ceux qui s'attendaient à voir Toulouse pulvériser Bayonne en ont été pour leurs frais, mais d'un autre côté on n'a jamais vraiment senti Bayonne en position de l'emporter en marquant des essais par exemple.
- Ouais ben en fait c'est ça, en fait on a surtout une équipe de Toulouse qui se cherche encore, alors c'est paradoxal parce qu'on pensait que Toulouse n'avait plus besoin de se chercher, la preuve que non, surtout de nombreuses fautes, de nombreuses pénalités dans les zones de marque, donc Joris Segon c'est pas privé, donc le problème était là par contre effectivement après en défense Toulouse, et Bayonne a été valeureux mais n'a pas offensivement montré grand chose, sauf sur la fin, on peut saluer l'essai et puis on peut surtout saluer leur courage jusqu'à la dernière seconde, eux et leur public qui a été magnifique.
- Ouais les quelques milliers de basques, on en connaît aussi sur Sud Radio qui était allé justement au Groupama Stadium de Lyon, Sud Radio y était d'ailleurs tous, Sud Radio on y sera encore à nouveau aujourd'hui avec une émission spéciale pour vous faire vivre l'autre demi-finale Bordeaux, Toulon, alors j'ai deux questions pour vous, mon cher David, qui vous préférez affronter en finale, ça c'est la première.
- Bon en finale, n'importe qui, parce qu'une finale c'est une finale, ensuite, alors là c'est le Toulousain Chauvin qui va parler, et le Toulousain qui a le boulard comme on dit sur une radio concurrente, c'est-à-dire qu'il faut qu'on puisse montrer à ces Bordelais que certes cette année ils nous ont battus, mais ils n'étaient jamais tombés sur le Grand Toulouse, 50 là.
- Et l'année dernière, cette année on va être sympa, la moitié sera déjà suffisante pour les ramener sur le terrain.
- Mais comment vous voulez que le reste du Sud-Ouest ou de la France du rugby ne vous accuse pas d'avoir le boulard quand vous êtes Toulousain et que vous dites ça quand même, David, franchement ? C'est de la provoque, c'est de la provoque, surtout contre Bordeaux, non, après le cœur voudrait que ça soit Toulon parce que, voilà, Toulon parce que rouge, Toulon parce que noir, il faut se rappeler cette histoire-là aussi, et puis on a une belle équipe de Toulon, pareil, une vraie équipe de Toulon.
- Toulon, loin de toutes les stars de l'air à la porte, et donc ça ferait plaisir de tomber sur une belle équipe de Toulon.
- Oui, une finale en rouge et noir.
- Une finale pour Daniel Herrero en plus, une finale, une passée pour Daniel, qui est la voix de Sud Radio, donc...
- La voix du rugby, vous savez ce qu'on fait, toujours, et depuis des décennies sur Sud Radio.
- On écoute Sud Radio pour les matchs, alors on peut mettre la télé, mais...
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