Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Maxime Liedot.
- 0826-300-300 sur Sud Radio, avant le journal de 8h, le temps de l'échange avec vous, auditeur.
- Bonjour, Anthony.
- Bonjour, Maxime.
- Merci beaucoup de nous appeler ce matin sur Sud Radio.
- Vous, vous êtes du côté de Caste. Vous avez entendu le sénateur tout à l'heure sur ce projet.
- Il est d'utilité publique. Vous êtes d'accord avec ça, Anthony ? Oui, complètement. Je suis en pleine nuit avec le sénateur Folio.
- Et concrètement, ça veut dire quoi quand vous dites que c'est un chantier d'utilité publique ? C'est parce que vous, dans le quotidien, c'est un chantier qui dure depuis une éternité ? Vous n'en pouvez plus des travaux ? C'est une contrainte réelle au quotidien ? Oui, il y a l'aspect des travaux, mais il faut se voir qu'on a aussi subi les avis pendant quasiment deux ans.
- Avant cela, il y a eu quand même des concertations.
- Et nous, on attend cette autoroute depuis quand même...
- Très longtemps. Il y a eu des enquêtes publiques, il y a eu des décisions.
- Il faut quand même le rappeler. Je pense qu'en France, c'est assez unique qu'il y ait eu un consensus politique qui va de gauche jusqu'à droite sur plusieurs années avec tous ces élus qui se sont mis dans la main parce que justement, c'est de l'utilité publique et qu'ils n'ont jamais lâché.
- D'ailleurs, enfin, je les remercie.
- Et là, moi, je parle du côté population. On a vraiment l'impression de ne pas être écouté.
- Et comme disait le sénateur, il a raison.
- Le sentiment qu'on a, nous, à Castres, qu'on nous fait la leçon.
- Très souvent, on nous fait la leçon à partir de territoires qui ont déjà tous les équipements.
- Alors que nous, on attend. On a quand même des investissements.
- Nous, on le sait. Ici, il y a des investissements qui sont gelés, qui étaient conditionnés au fait que l'autoroute soit finie.
- Donc, pour des projets futurs de développement de la ville, d'améliorer les conditions de vie, de devenir une ville beaucoup plus importante, faire venir du monde en réalité, Anthony, c'est ça ? Tout. Alors, déjà, faire venir du monde.
- Garder le monde qui est déjà ici.
- Parce que là, les gens partent, s'enfuient typiquement parce que ce chantier est devenu une bête noire.
- Déjà, on a perdu tous les ouvriers qui étaient quand même chez nous.
- Il y avait une bonne partie qui habitait Castres.
- Il y avait même une partie qui était étirée.
- On ne l'a peut-être pas installée.
- Mais oui, nous, on a des jeunes qui, ne trouvant pas de travail dans ce qu'ils veulent faire, ils partent soit vers Toulouse, soit vers Montpellier.
- Mais on vous avait quoi, Anthony ? On va poser la question.
- A Boris Vallaud, tout à l'heure, président du groupe PS à l'Assemblée nationale, pour lui demander ce qu'il lui pense.
- Et parce qu'en réalité, vous rejoignez les 70% de Français qui sont totalement opposés, nous disait un sondage récent, on en avait parlé ici sur Sud Radio, à ces méthodes très radicales de l'écologie.
- Merci beaucoup, Anthony, de nous avoir appelés sur Sud Radio.
- Il est presque 8h.
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Transcription générée par IA