Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h09, Maxime Liedot.
- Non seulement on se parle vrai sur Sud Radio à 7h55 dans le Grand Matin, mais c'est vous qui faites la différence au standard, et je le prononce bien, 0826 300 300.
- On part du côté de Casse. Bonjour Jacques.
- Bonjour Maxime.
- Vous allez bien ? Ça va et vous ? Mais oui, très bien.
- Est-ce que vous vous êtes éternisé devant le Président de la République et son exercice de parole hier sur TF1 ? Non, mais j'ai vu tous les extraits, enfin bref, j'ai vu, de toute façon ça ne m'intéressait pas trop en fait.
- Mais vous, ça ne vous intéressait pas parce que vous êtes quoi ? Vous êtes chef d'entreprise, c'est ça Jacques ? Oui, et je suis à la retraite depuis le mois de janvier.
- Donc si vous vous intéressez, c'était quoi ? C'était l'économie, la dette, le pouvoir d'achat ? L'économie, on parle, en fait, ce qui ressort un peu, jusqu'à ce qu'a dit Macron, c'est encore dépenser le santé, c'est encore taper sur le français moyen.
- Et je suis un peu excédé à force sur tout ça parce qu'il y a des choses très simples à faire.
- Et je pense qu'aucun économiste en France, aucun politique ne parle, par exemple, du pourcentage du SMIC en France qui arrive à plus de 30%.
- Et ils sont pratiquement exemptés des charges sociales. Comment voulez-vous qu'on s'en sorte ? Il y a 30% des travailleurs en France, ce qui correspond à peu près à 6 millions de gens, où on verse très peu de charges sociales patronales, je parle.
- Oui, bien sûr.
- Si on mettait 10 points là-dessus...
- Ça ferait 12 milliards.
- Si vous avez la collecte du ESS en France, l'impôt sur les sociétés, qui est à peu près de 82 milliards par an, qui a fixé tout le monde, en fait, qui a fixé les petites sociétés, qui nous prennent...
- Je rappelle que l'IS est calculée au-dessus de 3 000 euros de rentabilité. Vous payez l'IS.
- Mais alors, pardon Jacques, pour ne pas rentrer dans trop de technicité, mais vous vous attendiez à quoi, en réalité, hier soir ? Qu'est-ce que vous auriez aimé que le président de la République...
- annonce ou évoque comme sujet, ou vous seriez dit...
- Je me sens un peu mieux.
- Évidemment, c'est des choses simples, mais qu'on aille vers une gestion, enfin une gestion, une vision, je dirais.
- On ne peut pas collecter 80 milliards d'euros d'ISS, redistribuer en niche fiscale 86, en 5.
- Il y a des choses qui ne vont pas, quoi.
- Vous auriez voulu, Jacques, si je vous comprends bien, du bon sens.
- Oui, bien sûr.
- Pourquoi on veut taper toujours sur les gens qui travaillent ? Les Français qui ne demandent rien.
- On essaie de faire culpabiliser les Français.
- Regardez, notre Premier ministre, je ne comprends pas qu'il soit arrivé là, nous dit qu'on ne travaille pas assez.
- Et on fait un focus sur le Premier ministre où personne ne peut travailler.
- Donc, il y a des choses qui ne vont pas, quand même.
- Vous voyez ce que je veux dire ? La demande de Jacques, c'est le retour du bon sens.
- Merci de nous avoir appelés au 0826 300 300.
- C'est un réflexe très sain pour les auditeurs de Sud Radio.
- C'est aussi le geste qu'a fait Raphaël.
- Bonjour, Raphaël.
- Oui, bonjour Maxime, bonjour à tous.
- Cette fois, vous avez été, alors peut-être pas convaincu, mais est-ce que vous avez apprécié la prise de parole du Président de la République ? Alors, comme les fois précédentes, de manière très lointaine, pas forcément convaincu.
- Pour la simple et bonne raison, comme l'a souligné l'auditeur précédent, c'est qu'on est face à des réponses très laconiques, très soporifiques parfois.
- Et moi, je m'attendais notamment sur l'immigration, à ce que le Président de la République dise, voilà, effectivement, on va modifier.
- On va modifier la loi fondamentale pour élargir le champ d'application de l'article 11.
- Pour les référendums, vous auriez aimé que le Président de la République, alors sur l'immigration, peut-être d'autres sujets, même Raphaël, et dise, voilà, là, il nous faut un référendum, le peuple doit trancher.
-...
Transcription générée par IA