Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Maxime Liedot.
- 0, 826, 300, 300, vous pouvez passer un petit coup de fil quand même dans la voiture entre deux brossages dedans.
- Si vous n'avez pas encore réveillé les enfants, quand même, allez-y, parce qu'ils risquent de louper l'école.
- C'est R56 et on part au standard du côté de William. Bonjour William.
- Oui bonjour, comment allez-vous ? Très bien, et vous-même, vous êtes du côté de Brive-la-Gaillarde.
- Exactement, avec une très belle journée qui s'annonce.
- Vous, voilà, vous confirmez les sacro-saints de pensée de Rémi André.
- Vous venez d'écouter Françoise Degoy, vous voulez quand même un peu nuancer le propos.
- Vous, vous allez regarder l'émission et le concept a quelque chose d'intéressant.
- Le concept, il est magnifique. Moi, ce qui m'intéresse, c'est les deux choses.
- Ah oui, magnifique.
- Oui, oui, ça va être le fond et la forme.
- Pour une fois, il faut que des choses soient mises en place.
- On ne peut pas les critiquer avant qu'elles soient réalisées.
- Et on a envie, on a envie de ces challenges, on a envie de ces débats, on a envie de ces affrontements.
- C'est un bien grand mot, mais on peut être presque là.
- Mais ça m'intéresse sur le fond, sur les informations qui vont ressortir, bien évidemment.
- La manière dont le président va être challengé, va être capable de s'en sortir et d'adapter son discours, surtout.
- Parce que le public va être tellement hétérogène qu'il va devoir adapter son discours et se faire entendre de chacun.
- Ça m'intéresse aussi sur la forme.
- Oui, et puis est-ce que vous, vous aimez plutôt ce que Françoise dénonçait à juste titre quand on l'écoutait.
- Mais le côté, mine de rien, les Français sont plusieurs, chacun dans son couloir de nage et on confond le président.
- Ça, ça vous plaît ? Oui, ça me plaît parce que, en fait, c'est ce qu'on demande.
- C'est ce que demandent les Français.
- D'être entendu, d'être une voix, bien évidemment, d'être un numéro.
- Mais aussi d'être considéré par leur corps de métier, leur niveau dans une éventuelle classe sociale.
- Mais là, c'est important là-dessus de voir comment il va être.
- Qu'il soit dans une situation, pas forcément de difficulté, mais pas trop de facilité non plus.
- Mais dans ce cas-là, vous savez ce que je vous propose, William.
- Vous allez être notre spectateur témoin.
- Et puis on vous rappelle demain matin sur Sud Radio 0826 300 300.
- Comme ça, vous nous direz.
- Si pour vous, l'exercice a été réussi.
- Merci beaucoup de nous avoir appelé depuis Brive-la-Gaillarde.
- Du côté de Bordeaux également.
- Bonjour, Xavier.
- Bonjour, Maxime.
- Vous nous avez appelé 0826 300 300.
- Vous, c'est l'étude dont nous a parlé Eric Revelle tout à l'heure et dont on va également parler avec Laurent Jacobelli dans une grosse demi-heure sur l'immigration.
- Pour vous, il n'y a plus de débat.
- Ça y est, l'immigration, on en a besoin.
- C'est une chance même.
- En fait...
- Sans entrer dans des débats idéologiques, c'est une question de bon sens économique.
- C'est-à-dire que si on ne veut pas que la France se transforme en un EHPAD géant, on est obligé d'avoir recours à l'immigration.
- C'est-à-dire que depuis 2010, le taux de natalité est passé de 2 à 1,6.
- Et les effets, si vous voulez, sur l'économie française, sur la société française, vont être dévastateurs si on ne fait rien et si on ne fait pas appel à l'immigration.
- Évidemment, le régime des retraites risque de s'effondrer si on n'a pas suffisamment d'actifs.
- L'économie va ralentir.
- Les écoles vont fermer.
- Le système de santé va être mis sous une pression énorme.
- Et c'est le bon sens économique.
- Et d'ailleurs, on a des exemples à l'international.
- Regardez le Japon, par exemple.
- Le Japon, depuis 20 ans, fait face à une baisse de la natalité qui a des conséquences très concrètes sur la vie des Japonais et sur la société japonaise.
- Société qui s'endette terriblement et qui voit en fait son avenir s'assombrir puisque les générations ne se renouvellent pas.
- Donc on est obligé de faire appel à l'immigration.
- Après qu'il y ait des angoisses identitaires, que certains aient peur, que la France soit remplacée, etc.
- Je peux...
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