Retranscription des premières minutes :
- « Nous sommes le mercredi 14 mai 2025, vous êtes sur Sud Radio, merci de vous réveiller avec nous, il est très précisément 7h. » « C'est radio, parlons vrai. » « Et le journal de 7h, c'est avec vous, Laurie Leclerc, bonjour. » « Bonjour Maxime, bonjour à tous. » « Insécurité, référendum, déploiement du bouclier nucléaire, Emmanuel Macron s'est exprimé pendant plus de 3h, c'était hier soir sur TF1. » Les autres titres de l'actualité, le chef de l'État ne nationalisera pas, c'est l'hormital.
- Les salariés ont manifesté devant le siège de l'entreprise après la suppression de plus de 600 postes.
- Jour de vérité pour François Bayrou, le Premier ministre sera entendu cet après-midi à l'Assemblée nationale par la commission d'enquête sur l'affaire Betarham.
- Et puis une ligne rouge sur la joue pour dénoncer les violences contre les arbitres, c'est l'initiative choc de la Fédération du football amateur de Haute-Garonne.
- Alors pour certains, c'était très long.
- Plus de 3h de direct pour Emmanuel Macron.
- Le chef de l'État a belayé de nombreux sujets, de très nombreux sujets, et veut aller plus loin, notamment sur la question de l'insécurité.
- Le chef de l'État a évoqué le cas de la police municipale, Maxime Troulot, et souhaite leur accorder plus de responsabilités.
- Oui, après un an de concertation lors du Beauvau des polices municipales, Emmanuel Macron semble avoir entendu la colère des maires face à cette insécurité auxquelles ils sont confrontés chaque jour.
- Le chef de l'État était alors hier soir face à Robert Ménard.
- Le maire de Béziers souhaite désormais légiférer.
- Je souhaite que le gouvernement puisse prendre une loi qui donnera la possibilité à tous les maires qui le souhaitent, donc vous, dès que cette loi sera votée, que sa police municipale puisse avec son accord travailler sous l'autorité du procureur pour pouvoir faire les saisines, les flagrances, les amendes forfaitaires délictuelles, les actes du quotidien qui sont parfois nécessaires, que ne peut pas faire une police municipale contre les trafiquants de drogue ou les gens du voyage qui utilisent illégalement tel ou tel terrain. J'y suis favorable.
- Emmanuel Macron est revenu aussi sur sa promesse de construire 15 000 places de prison supplémentaires.
- Depuis le début de son premier quinquennat, 5 000 ont été construites, reconnaît le chef de l'État, soit trois fois moins qu'espéré.
- Mais le locataire de l'Élysée a repris les idées émises par son ministre de la Justice, Gérald Darmanin, sur la construction de structures plus légères et plus rapides et souhaite alléger les normes pour construire ces prisons, sans oublier que beaucoup de maires sont opposés à la construction de centres pénitentiaires près de leurs communes.
- Enfin, le chef de l'État a évoqué les trafics de drogue.
- Une criminalité qui a monté d'un étage, a-t-il là aussi reconnu, il faut s'en prendre aux consommateurs, a-t-il martelé hier soir et souhaite plus que jamais, je cite, s'attaquer aux têtes pensantes de ces trafiquants en France, mais aussi à l'étranger.
- Et le chef de l'État était également particulièrement attendu sur la question des référendums.
- Il se dit prêt à une consultation multiple dans les prochains mois.
- Parmi les sujets possibles, la fin de vie, si l'étude du texte s'enlise au Parlement, les écrans ou l'interdiction à des réseaux sociaux au moins de 15 ans.
- Emmanuel Macron exclut tout référendum.
- La réforme des retraites est sur l'immigration.
- Parmi les autres sujets, le dossier international face à la menace russe.
- Emmanuel Macron évoque la possibilité de déployer à d'autres pays de l'Union Européenne des avions armés de bombes nucléaires.
- À propos du Proche-Orient, le chef de l'État estime que l'action du gouvernement de Benjamin Netanyahou est une honte, mais refuse d'employer le mot de génocide.
- Sur le dossier du travail également, une phrase, je ne vais pas nationaliser, harcelor mital.
- C'est ce qu'il a affirmé hier soir.
- Une demande pourtant des salariés après la suppression.
- Et des salariés d'harcelor mital se sont réunis hier près de Paris devant le siège du géant de l'acier pour stopper ce plan de licenciement.
- Les syndicats dénoncent un tsunami industriel et social.
- Clément Barguin, selon eux, c'est l'avenir de l'acier en France qui est aujourd'hui menacé.
- Massé devant les grilles...
Transcription générée par IA